Ze Lamélie Admin
Messages : 12578 Date d'inscription : 06/02/2012 Age : 43 Localisation : drome
| Sujet: A New York Mar 29 Mar - 15:30 | |
| A New York... Auteur : Ze Lamelie Rating : tout public Disclaimer : les personnages appartiennent à Jean Luc AzoulayC’était un jour ensoleillé sur New York, comme à son habitude depuis qu’elle habitait cette ville, elle allait faire son jogging dans Central Park, elle aimait le matin dans cette ville et courir dans ce parc qui était presqu’une ville à lui tout seul. Voir toujours le même clochard avec son caddie, toujours les mêmes personnes qui promenaient leurs chiens et les amoureux s’embrassant sur les bancs. Les enfants qui jouent dans le sable. Alors qu’elle était perdue dans ses pensées, elle ne vit pas le jeune homme arrivait dans le sens inverse. Ils se rentrèrent dedans.
Femme : Oh my god !!! Christophe mais qu’est ce que tu fais ici ?
Christophe : Oh Johanna, et toi qu’est ce que tu fais ici tu n’es pas au Texas ?
Johanna : Non, disons pour faire court que j’ai du déménager à New York pour mon métier et toi, tu n’es plus avec Adeline ?
Christophe : Non, ça n’a pas marché.
Johanna : Oh, et tu fais quoi ici ?
Christophe : Pour faire court, je travaille dans la musique.
Johanna : Ah génial, ça fait du bien de te revoir.
Christophe : Toi aussi. Ça faisait longtemps.
Johanna : Et si on allait prendre un verre pour se rappeler tout ça et se raconter ce qui s’est passé.
Christophe regarda sa montre : Je suis désolé mais je n’ai pas le temps là. Mais donne-moi ton numéro de téléphone et ton adresse et je t’invite à diner ce soir.
Johanna : Ok.
Johanna lui donna donc son numéro de téléphone et son adresse.
Johanna était heureuse de rencontrer un de ses anciens amis bien que ça lui faisait penser un peu à Christian. Christophe était son ami à lui. Le revoir lui rappelait des souvenirs qu’elle aurait préféré effacer de sa vie. Elle repensait à la façon dont il l’avait quitté. Elle finit néanmoins par repartir et continua à courir. Elle devait bientôt aller travailler de toute façon.
Pour Christophe aussi c’était bizarre, retrouver Johanna lui rappelait ces amis qu’ils avaient quittés pour oublier Nathalie et surtout Manuela. Il les avait tellement aimées.
Il alla à son bureau sur la 44ème rue, il regarda le gratte-ciel et regarda le sommet, sa maison de disques jamais il n’aurait imaginé pouvoir avoir une maison de disques en plein New-York et pourtant il avait réussi. Jim Records était devenu l’une des plus grandes maisons de disques quand il avait commencé dans un petit studio d’Harlem. Il n’aurait jamais pensé qu’il y arriverait même s’il avait les idées, il avait découvert énormément de talents. Depuis le temps il avait su franchir toutes les étapes.
Johanna arrivait à son agence de mannequins, elle était devenue l’une des mannequins les plus prisées aux Etats-Unis. Jamais elle n’aurait pensé elle aussi que ça se passe comme ça mais elle avait été découvert à Houston peu après qu’elle soit revenue et tout c’était enchainé. Elle n’avait jamais regretté car travailler beaucoup lui avait permis d’oublier plus vite.
Tous les deux c’étaient mis à travailler dur pour oublier leurs chagrins d’amour pour aller de l’avant mais aujourd’hui ils étaient seuls. Personne n’avait pu entrer dans leur cœur car ils l’avaient fermé à double tour. Ils avaient trop eu mal trop souffert.
Christophe dans son bureau repensé à cette rencontre, il prit le bout de papier avec le numéro de téléphone de Johanna et son adresse. Il l’appela, il lui demanda si elle était d’accord pour qu’il passe la prendre à 20H00 pour l’emmener diner. Elle lui dit que c’était Ok. Il était fébrile, quand il reprit le boulot, il ne pensait qu’au soir. Il allait enfin pouvoir parler à quelqu’un.
Johanna aussi de son coté était fébrile et attendait avec impatience le soir même, elle aussi allait enfin pouvoir parler à quelqu’un. Après avoir fini les photos, elle rentra chez elle et commença à se préparer pour le diner de ce soir. Ce n’était qu’un ami mais ça faisait tellement longtemps qu’elle ne s’était pas fais belle pour quelqu’un qu’elle prit la peine de s’habiller. Elle prit une longue robe noire qui mettait ses formes en valeur. Elle se maquilla ni trop ni peu juste assez. Christophe lui aussi était rentrait et se préparait. Il s’était habillé avec classe une veste grise et un pantalon gris un tee-shirt blanc. Il avait décidé d’emmener Johanna dans un petit restaurant de Greenwich Village qu’il adorait peut-être parce qu’il lui rappelait l’Alfredo’s .
20h00 arriva il était devant chez elle pile à l’heure et sonna. Elle ouvrit la porte, quand il la vit il eut un instant de surprise. Johanna était sublime elle était plus belle que dans son souvenir, elle ne ressemblait plus au garçon manqué qu’il avait connu. C’était une femme ravissante et séduisante.
Christophe : Bon.. Bonsoir Johanna. Tu es … ravissante.
Johanna : Merci, Tu n’es pas mal non plus. Mais tu as l’air surpris, j’étais si moche dans ton souvenir dit-elle en riant.
Christophe : Mais non, je n’avais juste pas l’habitude de te voir habiller comme ça dit –il en rougissant.
Johanna : Je sais, je te fais marcher. Mais avec mon métier j’ai été un peu obligé de m’habiller un peu comme ça.
Christophe : Ah bon, et qu’est ce que tu fais ?
Johanna : Je suis mannequin, c’est en partie pour ça que j’habite à New York car c’est une des capitales de la mode. Christophe : Jamais je n’aurais cru que tu deviendrais mannequin.
Johanna : Moi non plus, mais finalement ça me plait.
Tout en parlant, ils étaient arrivés à la voiture de Christophe, une magnifique Porsche cabriolet. Christophe ouvrit la porte pour que Johanna s’installe. Elle était étonnée. Une fois que Christophe prit place à la place du conducteur.
Johanna : Tu as une magnifique voiture, ton travail doit être bien payé.
Christophe : Assez oui, je n’ai pas à me plaindre.
Johanna : Ce n’est pas trop indiscret de te demander ce que tu fais ?
Christophe : Non, mais tu vas être surprise, voilà je dirige la maison de disques Jim Records.
Johanna : Ah oui, je ne m’attendais pas à ça.
Christophe en rigolant : Moi aussi je peux être plein de surprises.
Johanna : Et ou tu m’emmènes ?
Christophe : Dans un restaurant que j’adore qui me fait penser à notre bon vieil Alfredo’s.
Johanna : Ah, c’est génial.
Johanna pendant tout le trajet, le regarder conduire. Et elle se souvenait de lui avec sa casquette sur la tête, aujourd’hui il avait changé mûri. Il ne ressemblait presque plus à l’ami qu’elle connaissait. Il était aussi plus sûr de lui-même si elle ressentait dans son regard une faille, une mélancolie sans doute la même que la sienne.
Christophe : Tu es bien silencieuse ?
Johanna : Je réfléchissais, tu as vraiment changé depuis tout ce temps.
Christophe : En bien, j’espère ?
Johanna : Oui, je crois.
Ils arrivèrent enfin au restaurant, Christophe se gara et sortie très vite de sa voiture pour ouvrir à Johanna. Il lui prit la main pour qu’elle sorte de la voiture.
Johanna : Tu es devenu un vrai gentleman.
Christophe : Parce que je ne l’étais pas avant, oh tu me déçois.
Johanna : On va dire que je ne le voyais pas.
Christophe : Ah, je préfère.
Dans le restaurant, on les installa à une table pour deux dans un box au fond de la salle.
Johanna : C’est vrai qu’il est beau ce restaurant et fait penser à l’Alfredo’s.
Christophe : Oui je trouve que l’ambiance y est chaleureuse.
Johanna : Alors je suis curieuse comment tu es devenu directeur d’une grande maison de disques ?
Christophe : En fait quand je suis partie de Paris pour venir ici, je ne savais pas ce que j’allais faire et puis , j’ai écumé les bars et puis j’ai vu pleins de groupes de talents qui joué dans des endroits pas toujours à leur hauteur. Je me suis dit qu’il devait il y avoir une possibilité pour eux d’être connu et j’ai décidé de créer une maison de disques bien sûr ça n’a pas été facile mais au début j’avais un tout petit studio dans Harlem mais après mes artistes ont bien marché et j’ai réussi à changer d’endroit et aujourd’hui Jim Records est dans la 44 ème Rue dans l’un des plus grands immeubles.
Johanna : ça fait rêver tout ça et Jim Records d’où vient ce nom ?
Christophe : De nos amis et de l’affiche de Jim Morrison collé dans le garage, je voulais me rappeler d’eux tous et de tous ces moments passés à jouer dans le garage.
Johanna fut émue et versa une larme : C’est très beau Christophe.
Christophe : Oh, je suis désolé. Je te rappelle de mauvais souvenirs peut-être.
Johanna : Non, non ça va, parle moi d’eux justement comment ils étaient avant que tu partes.
Christophe raconta alors comment Adeline l’avait quitté et il était parti une première fois à Londres, comment il les avait tous retrouvés. Puis comment Hélène et Nicolas, Laly et Sébastien et Bénédicte et José ainsi qu’Adeline avait emménagé dans la maison. Il lui raconta aussi Apollon. Johanna rit beaucoup en pensant à Laly avec sa statue. Il lui raconta aussi la carrière de mannequin d’Adeline grâce à Linda et comment elle avait préféré changer de nom pour s’appeler Manuela. Puis il raconta le départ d’Hélène pour l’Australie, la rupture avec Nicolas, son retour et les retrouvailles de leur couple et la chanson Imagine Johanna l’écoutait et elle se rendait compte de tout ce qu’elle avait raté et combien ils lui avaient manqués. Christophe raconta sa relation avec Nathalie, la rupture et comment il était parti pour venir ici.
Christophe : Voilà tu sais tout. Maintenant à toi qu’à tu fais pendant tout ce temps ?
Johanna raconta donc son retour au Texas, qu’elle avait repris ses études et puis un jour alors qu’elle marchait dans la rue. Un photographe l’avait abordé en lui disant qu’il était exactement ce qu’il cherchait pour une campagne de pub, au début elle ne l’avait pas cru puis il avait insisté. Il s’était avéré qu’il était sérieux et après cette campagne. Elle avait enchainé et puis aujourd’hui elle était un mannequin renommé.
Johanna : Voilà toi aussi tu sais tout. Dis-moi depuis Nathalie et Manuela tu as eu personne ?
Christophe : Non, personne qui compte autant qu’elles en tout cas.
Johanna : Pourtant en étant directeur d’une maison de disques, beaucoup de filles doivent te tourner autour ?
Christophe : Oui, mais ce n’est pas mon genre. Et toi, plus personne depuis Christian ?
Johanna : Non, personne qui compte non plus.
Christophe : Tu crois qu’on a trop souffert pour aimer à nouveau ?
Johanna : Non, je pense qu’il faut du temps pour que certaines blessures cicatrisent complètement et qu’on fasse à nouveau confiance.
Le diner continua et ils continuèrent à parler de tout et de rien.
Après le diner, Christophe ramena Johanna chez elle.
Johanna : Merci Christophe, j’ai passé une très bonne soirée, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas passé une aussi bonne soirée.
Christophe : Moi aussi Johanna, Merci.
Christophe embrassa Johanna sur la joue et partit. Johanna rentra chez elle.
Les jours qui suivirent, Johanna et Christophe se virent souvent. Ils faisaient leur footing ensemble dans Central Park, Johanna laissant souvent sur place Christophe. Elle l’invita dans un restaurant qu’elle aimait, ils allèrent au cinéma, au théâtre, voir les Misérables à Broadway.
Plus les jours passaient, plus ils se rendaient compte l’un et l’autre qu’il ne pouvait se passer l’un de l’autre. Que leurs sentiments d’amicaux étaient devenus amoureux. Mais aucun des deux ne voulait se l’avouer de peur de perdre le fragile équilibre qu’ils s’étaient crées.
Ce soir Johanna emmenait Christophe dans un des endroits qu’elle préférait à New York. Elle ne l’avait jamais montré à personne mais à lui elle voulait lui montré. Il était un homme tellement adorable et gentil, l’homme qu’elle …. . Non elle ne devait pas, elle ne pouvait pas perdre son seul ami et l’amitié qu’ils avaient construite.
Christophe aussi pensait à Johanna, il avait découvert en elle une femme merveilleuse, qui malgré sa force de caractère savait montrer sa fragilité. Elle était devenue bien plus qu’une amie… Mais non, il ne devait pas. Il avait trop peur de perdre sa seule amie et tous ceux qu’ils avaient construits ensemble.
Christophe alla chercher Johanna. Sans dire un mot, ils allèrent jusqu’à l’Empire State Building. Ils montèrent jusqu’en haut. De là haut, New York s’étendait à leurs pieds, illuminé, au loin sur son île même la statue de la Liberté paraissait toute petite.
Johanna : Voilà je voulais te faire découvrir cette vue quand je ne vais pas bien, quand j’ai besoin de me ressourcer, je viens ici et je vois la beauté de cette ville et tout va mieux. C’est beau ?
Christophe : Oui, avec toi c’est magnifique.
Il se tourna alors vers elle et la pris dans ses bras. Il n’avait plus peur , il savait que c’était elle avec qui il voulait faire sa vie. Il l’embrassa et leur baiser fut si intense que plus rien n’existait autour d’eux. Il n’y avait plus qu’eux, que cet amour qui s’ouvrait à eux.
Ils finirent par se séparer mais Christophe ne lâcha pas Johanna et Johanna n’eut pas envie de sortir de ses bras. Elle était si bien devant New York dans ses bras qu’elle aurait voulu y rester sa vie.
FIN_________________ |
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