Un secret trop lourd à porter
Auteur : Ze Lamélie
Série dont est tirée la fiction : Les vacances de l'amour
Rating : tout public
Disclaimer : les personnages appartiennent à Jean Luc Azoulay
Nicolas annonça à Hélène que Jeanne était enceinte, Hélène ne laissa rien paraître. Rudy, lui avait tout dit et elle lui en était reconnaissante. Sinon elle aurait pu craquer devant Nicolas or il ne fallait pas qu’elle craque, elle était contente pour eux, pour Nicolas. Mais Nicolas connaissait bien Hélène. Il sentit que quelque chose n’allait pas. Elle était déjà au courant c’était certain.
Nicolas : Hélène tu étais déjà au courant ?
Hélène : Qu’est ce qui te fait dire ça ?
Nicolas : Tu n’as pas l’air surprise je te connais assez pour savoir que ce n’est pas la réaction que tu aurais eu.
Hélène : Quoi, j’aurais du avoir quelle réaction ?
Nicolas : Je ne sais pas mais pas celle là.
Hélène : Tu en es sûr ?
Nicolas : Oui, tu es mon Hélène, on a été trop longtemps ensemble. Je te connais.
Hélène d’un seul coup n’en pouvait plus : Je ne suis plus ton Hélène depuis bien longtemps, depuis …. Si tu me connaissais tu …. Hélène s’arrêta non elle ne pouvait pas lui dire pas maintenant, elle n’en avait pas le droit. Elle ne pouvait pas craquer, elle avait fait tellement d’efforts. Elle se leva et voulu partir.
Nicolas essaya de la rattraper. Il attrapa son bras.
Nicolas : Hélène qu’est ce qu’il y a ?
Hélène : Non … non je ne peux pas te le dire pas maintenant.
Nicolas : Dis moi , qu’est ce qu’il y a ?
Hélène : Quand … Quand je t’ai trouvé avec elle … Je … Je venais t’annoncer que j’étais enceinte. J’étais enceinte de toi quand tu es parti Nicolas. Et j’ai fait une fausse couche …
Nicolas : Oh…Hélène … Je … Je suis désolé … de t’avoir fait souffrir, que tu aie dû subir tout ça toute seule. Comment… Comment ai-je pu être aussi aveugle et ne pas voir que tu allais si mal. C’est pour ça que tu m’as dit que tu n’avais pas le droit d’aimer.
Hélène : En partie et aussi parce que le docteur Blake a qui j’ai refusé le mariage … s’est suicidé à cause de moi.
Nicolas : Mon Hélène regarde moi, Il s’est suicidé, il l’a choisi. Tu n’es en aucun cas responsable. Tu as été franche avec lui, sincère comme tu sais si bien le faire j’en suis sûre alors ne t’en veux pas pour ça tu as le droit d’aimer.
Hélène : Peut-être.
Nicolas : Non, j’en suis sur.
Et il la serra fort dans ses bras. Il aurait tout donné pour qu’elle n’ait pas vécu tout ça toute seule, pour qu’il ne soit jamais parti. Mais non il était parti. Et maintenant, il était avec Jeanne. Soudain, son bonheur avec Jeanne lui paru tellement faux. Il était tissé sur des mensonges et des non-dits. Il l’aimait mais la femme qu’il serrait dans ses bras il l’aimait aussi encore et peut-être encore plus depuis qu’elle lui avait dit son secret. Elle avait tout garder pour elle, pensant ne pas avoir le droit d’aimer .Il la serra un peu plus fort dans ses bras et la regarda, elle avait les yeux embués de larmes.
Nicolas : Hélène dis-moi est-ce que tu m’as poussé à aller voir Jeanne à Paris alors que je t’avais avoué que je t’aimais pour ça. Tu ne pensais pas avoir le droit de m’aimer c’est ça ?
Hélène ne put répondre à la question de Nicolas. Son silence en disait plus long qu’elle ne l’aurait voulu. Mais elle ne pouvait mentir à Nicolas. Elle n’avait jamais su lui mentir. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle s’était éloigner.
Nicolas continuait : Et c’est aussi pour ça que tu t’es éloigné ? Pour que je sois heureux avec Jeanne pensant que tu n’avais pas droit au bonheur ? Hélène regarde-moi, tu as le droit au bonheur.
Hélène : Non, laisse-moi partir va retrouver Jeanne, elle attend ton enfant.
Nicolas : Non, je ne te laisserais pas partir. Je ne peux pas.
Nicolas l’a prit alors dans ses bras et la força à le regarder, il se pencha vers elle et l’embrassa malgré elle, elle lui rendit son baiser. Mais elle s’en voulut d’avoir rendu son baiser à Nicolas. Mais elle sortit très vite de ses bras pour s’en aller.
Hélène : Laisse-moi, tu vas avoir un bébé avec Jeanne, tu as ta vie … je n’en fais plus partie.
Nicolas : Tu feras toujours partie de ma vie, je t’aime …. Je t’ai toujours aimé.
Hélène : C’est trop tard Nicolas, trop tard …
Elle partit alors pour rejoindre son taxi, des larmes plein les yeux. Nicolas ne pouvait pas la laisser partir comme ça. Si elle conduisait dans cet état, il pourrait lui arriver n’importe quoi. Il la suivit.
Elle continuait de pleurer, c’était de plus en plus fort. Elle avait du mal à voir la route devant elle. Il fallait qu’elle se retrouve loin de lui, le plus vite possible. Il allait avoir une famille, un enfant, tout ce qu’il n’avait pas pu construire ensemble. Il fallait qu’elle parte de cette île qu’elle mette un océan et bien plus entre eux. Elle n’aurait jamais du rester. Perdu dans ses pensées, elle ne vit pas le virage arrivé et elle le rata, elle fit une embardée. Nicolas qui la suivait s’arrêta avant le virage et se dépêcha jusqu’à la voiture et cassa la vitre et ouvrit la porte pour sortir au plus vite Hélène. Il eu tout juste le temps de la sortir avant que la voiture ne prenne feu.
Nicolas tenait Hélène dans ses bras.
Nicolas : Hélène, réveille toi, je t’en supplie, j’ai besoin de toi, quand j’ai failli te perdre , j’ai cru que mon monde s’écroulait quand tu as disparu en mer. Je ne veux pas te perdre, je t’aime trop. Tu es mon Hélène, l’amour de ma vie, la seule qui compte. Je t’en supplie. Réponds-moi.
Il essaya de se ressaisir et appela les secours. Les secours arrivèrent et emmenèrent Hélène dans l’ambulance. Nicolas les accompagna dans l’ambulance tenant la main d’Hélène ne pouvant pas la quitter. Comment avez t-il pu être aussi aveugle et ne pas voir la détresse d’Hélène ? C’était son Hélène mais il n’avait rien vu, il l’avait laissé le fuir et il avait continué de vivre avec Jeanne comme s’il ne l’aimait plus mais il l’aimait encore, il n’avait jamais cessé de l’aimer. Jamais, elle avait toujours eu cette place dans son cœur si importante. Il avait cru en son bonheur avec Jeanne mais … maintenant il se rendait compte que ce qu’il vivait avec Jeanne ce n’était pas l’amour, il croyait l’aimer mais Hélène c’était tellement fort, tellement plus fort et il l’avait fait souffrir en ne s’en rendant pas compte plus tôt et il allait faire souffrir Jeanne et leur enfant. Parce qu’il n’avait pas su voir clair en lui, voir que la femme de sa vie était Hélène, il faisait souffrir tout le monde.
Arrivé à l’hôpital, il voulu accompagner Hélène mais il ne put pas les urgentistes l’en empêchèrent, il se retrouva dans la salle d’attente. Il finit par aller dehors pour appeler José, José qui aimait tellement Hélène… Il savait qu’il allait réagir violemment il avait toujours su qu’Hélène était encore amoureuse de lui Nicolas. Mais il n’avait rien voulu voir. Persuadé qu’elle appartenait au passé, mais non on ne peut jamais oublié celle qu’on a aimé, qu’on a aimé si fort qu’on pouvait tout ressentir sans se parler. Rien qu’à travers son regard. Comment n’avait t-il pas vu à travers son regard qu’elle garder un secret si lourd. Il avait été si égoïste. Son petit bonheur avec Jeanne lui semblait si loin maintenant.
Il fit le numéro de José.
José : Allo
Nicolas : C’est moi …. C’est …. Hélène, elle …. Elle a raté un virage et … elle a eu un accident, elle est à l’hôpital et …. C’est de ma faute José …. Tout, tout est de ma faute José …
José : Nonnnnnnn pas Hélène ….. J’arrive… et je préviens les autres. Tu me raconteras tout quand je serais là. T’inquiète pas Hélène s’en sortira. Elle est forte …
Nicolas : Je ne sais pas , elle … elle m’a paru si fragile…. J’ai peur pour elle , je l’aime tellement .. Je …
José : Courage mon vieux. Elle a son étoile…
Après avoir raccroché José sentit le ciel lui tombé sur la tête , il avait rassuré Nicolas mais il n’en mené pas large. Il avait senti Nicolas tellement mal. Il appela tout de suite Johanna tout en commençant à fermer la marina.
Johanna : Oui, mon chéri qu’est ce qu’il y a ?
José : Ma chérie, Nico vient de m’appeler, Hélène est à l’hôpital, elle a eu un accident de voiture. Nico était très mal au téléphone, il disait que tout était de sa faute. Je sais pas ce qui s’est passé, je file à l’hôpital. Tu préviens les autres, je veux être le plus vite possible là-bas.
Johanna sous le choc, les larmes aux yeux : Je … Oui , Laly est à coté de moi bien sur on va prévenir les autres. Dépèche-toi.
Johanna raccrocha.
Laly : Qu’est ce qu’il y a ?
Johanna : C’est …. Hélène , elle , elle est à l’hôpital , elle a eu un accident , Nico vient d’appeler José , il va à l’hôpital là.
Laly : Oh non, non pas Hélène. Faut qu’on y aille tout de suite.
Johanna : Oui, tu peux m’aider à prévenir les autres.
Les filles appelèrent donc leurs amis, tous étaient sous le choc, tous partirent donc pour l’hôpital.
Johanna avait laissé Laly conduire pour aller à l’hôpital. Elle avait trop peur, trop mal pour sa sœur de cœur, elle avait déjà cru la perdre une fois, ça ne pouvait pas recommencer pas maintenant. Laly essayait de la réconforter du mieux qu’elle pouvait mais elle aussi était inquiète.
Christian lui aussi pense à Hélène, quand Johanna lui avait annoncé, il n’y croyait pas, elle avait toujours été là et il avait l’impression qu’elle serait toujours là. C’était son amie, sa sœur de cœur, il espérait vraiment qu’elle s’en sortirait le plus vite possible.
Rudy, aussi avait peur pour Hélène, il l’aimait tellement. Stéphane même s’il la connaissait peu avait appris à aimer presque autant que ses amis cette femme gentille et douce, cette amie toujours là pour aider et conseiller.
Béné et Jimmy à Boston avaient été prévenus aussi. Avec la maladie de Léa et l’accident d’Hélène, Béné se sentait terriblement mal, elle pleurait sans discontinuer, Jimmy avait beau essayé de la calmer, elle continuait de pleurer.
Jimmy : Béné , Hélène est forte elle s’en sortira , elle a toujours été là pour toi , tu me l’as assez souvent dit , garde espoir.
Béné : J’espère.
A l’hôpital, José était arrivé, Nicolas se mit à sangloter dans ses bras.
Nicolas : Tout est de ma faute José, tout est de ma faute, elle ….. elle….
José : Calme-toi, explique-moi, je suis sur que ça peut pas être si grave. Dis-moi ce qui s’est passé.
Nicolas : … Je … J’ai annoncé que Jeanne était enceinte à Hélène et .. j’ai bien senti qu’elle était déjà au courant et quand je lui ai dit que je la connaissais ….. Elle .. Elle a craqué et m’a dit …son secret …. Je suis un monstre, José….
José : Mais … pourquoi tu dis ça, c’était quoi son secret ?
Nicolas : Quand elle m’a surpris …. Elle … elle venait m’annoncer qu’elle était enceinte et …. Elle a fait une fausse couche …. Je …..Et ….. elle …
José le prit dans ses bras : Calme toi …
José essaya de calmer Nicolas du mieux qu’il put. Il sentait que son ami avait compris qu’Hélène comptait pour lui au moment il allait être papa d’un enfant fait avec une autre. Bien sur il lui avait toujours dit qu’Hélène l’aimait mais il n’avait pas voulu voir, pas écouté et aujourd’hui ils étaient dans cet hôpital à attendre des nouvelles d’Hélène. Bien sur il était en colère contre Nicolas mais il ne pouvait pas dans l’état qu’il était le lui dire.
Quelques minutes plus tard, les autres arrivèrent.
Johanna prit José et Nicolas dans ses bras. Tous les trois restèrent silencieux quelques instants, les autres regardant la scène et n’osant les interrompre. Christian finit par s’approcher et Nicolas lacha José et Johanna pour serrer son pote de toujours, son frère de cœur.
Stéphane toujours à l’écart des autres demanda : Est-ce que quelqu’un a appelé Jeanne ?
Tous se tournèrent vers lui. Aucun n’avait appelé Jeanne.
Nicolas aussi se tourna vers lui : …. Non , je … je n’ai pas pu l’appeler.
Stéphane : Je vais m’en charger.
Nicolas : Merci Stéphane.
Tous se sentaient mal à l’aise sans oser l’expliquer.
Jeanne arriva à l’hôpital très vite, elle aimait Hélène, c’était son amie. En voyant Nicolas aussi mal, aussi effondré. En voyant leurs amis tous autour de lui, elle se sentait pas à sa place comme si quelque part, elle ne faisait pas partie de cette famille, de cette tribu qu’il s’était construite. Elle s’approcha néanmoins de l’homme qu’elle aimait, de l’homme dont elle attendait l’enfant. Tout doucement, elle se mit à coté de lui, José lui laissant la place et elle le prit dans ses bras. Il pleurait comme un enfant. Elle savait que plus jamais ce ne serait pareil entre eux, elle savait qu’il s’était rendu compte de l’amour qu’il avait pour Hélène et qu’il se sentait coupable. Mais pour l’instant, elle était là pour lui. Ils auraient bien le temps plus tard pour parler.
Le médecin sorti des urgences et s’avança vers eux : vous êtes de la famille d’Hélène Girard ?
Tous se tournèrent vers lui.
José : Nous sommes ses amis, sa famille est en métropole.
Le docteur : Ah, qui était la personne qui était avec elle, lorsqu’on l’a amené ?
Nicolas : C’est moi, je suis Nicolas Vernier.
Le docteur : Voilà, je voulais vous dire que votre amie a eu de la chance que vous soyez là, elle n’a que quelques contusions, ça aurait pu être bien plus grave. On la garde en observation cette nuit mais elle pourra sortir dans la journée de demain.
Tous se serrèrent dans les bras.
Nicolas : Merci Docteur. On peut aller la voir ?
Le docteur : Oui, mais seulement une par une.
Tous regardèrent Nicolas.
José : Vas-y d’abord.
Nicolas : Vous êtes sur dit-il en regardant Jeanne.
Jeanne inclina la tête pour dire Oui. Elle le savait, il avait besoin d’elle et encore plus de sentir qu’elle allait bien et qu’elle était vivante.
José : Oui vas-y et dis lui qu’elle nous aura fait une belle peur mon pépère.
Nicolas alla vers la chambre d’Hélène que lui indiquait le docteur, qu’allait –il lui dire ? Elle avait failli mourir par sa faute, elle avait perdu un enfant, elle avait tellement souffert, que pouvait –il lui dire ?
Nicolas frappa à la porte.
Hélène : Oui. Entrez.
Nicolas prit une grande inspiration et ouvrit la porte.
Hélène en le voyant, tourna la tête. Elle avait encore envie de pleurer. Elle ne voulait pas le regarder, pas voir ses yeux, son regard contre lequel elle ne pouvait rien.
Nicolas : Je …. Je m’en veux, Hélène si tu savais, c’est de ma faute tout ça.
Hélène : Non, c’est de la mienne, je n’aurais pas du craquer. Je n’aurais pas du te parler de ce qui s’est passé.
Nicolas : Mais si tu as bien fait, je devais savoir. Je devais savoir que j’ai été la pire des ordures que je n’aurais jamais du partir comme je l’ai fait, que je n’aurais jamais du te tromper. Si tu savais comme tu m’as manqué toutes ces années. Et si tu savais ce que j’ai ressenti quand tu as raté le virage, j’ai eu la peur de ma vie. Jamais, plus jamais tu ne me fais une peur comme ça ou j’en mourrais.
Il s’approcha du lit et en fit le tour pour être face à Hélène. Il obligea Hélène à lever sa tête et à le regarder.
Hélène : Je …
Nicolas mis sa main devant sa bouche : Je sais ce que tu vas dire. Je t’aime, je t’ai toujours aimée. Je me suis menti à moi-même en croyant t’avoir oublié, en croyant être heureux avec Jeanne. Bien sur Jeanne est importante pour moi mais ce n’est pas toi, ce ne sera jamais toi, jamais mon âme sœur. Elle le sait d’ailleurs je crois. Elle l’a compris quand on n’attendait de tes nouvelles. Je serais toujours là pour elle et pour mon enfant mais c’est toi et uniquement toi que j’aime.
Hélène pleura : J’ai tellement voulu entendre ces mots et en même temps j’ai l’impression que tout ça ce n’est pas possible. Que je ….
Nicolas l’embrassa et elle se laissa faire. Il s’installa auprès d’elle sur le lit et la pris dans ses bras. Hélène d’un seul coup se sentit mieux en sécurité. Il était là et plus rien ne compter.
Quelques minutes plus tard, le médecin vint les voir pour dire à Nicolas qu’il était temps de partir. Hélène le laissa partir à regret mais il l’embrassa et elle su que ce n’était que partie remise.
Nicolas alla retrouver les autres. Ils leur dit à tous qu’Hélène allait bien et qu’elle avait juste eu très peur. Il alla vers Jeanne et lui demanda s’ils pouvaient parler tous les deux.
Il entraina Jeanne dehors.
Jeanne : Ne t’inquiète pas, j’ai compris. Tu aimes Hélène.
Nicolas : Oui. Je … je suis désolé.
Jeanne : Ne le sois pas c’est la vie. Je sais que tu m’as aimé pas autant qu’elle c’est sur mais il y a ce petit bébé qui grandit en moi pour le prouver. Alors ne soit pas désolé. Par contre ne fait pas souffrir Hélène jamais.
Nicolas : T’inquiète je ne la ferais plus jamais souffrir.
Jeanne : Alors tout va bien.
Ils se serrèrent dans les bras pour solder leur rupture. Ils mirent les autres au courant, José n’arriva pas à dissimuler sa joie de retrouver Hélène et Nicolas ensemble.
Quelques jours plus tard, Hélène avait repris sa place à la marina et avait quitté l’appartement de Rudy pour la cabane. Même si elle ne doutait plus de l’amour de Nicolas, ça lui faisait mal de faire ça à Jeanne. Jeanne lui avait bien dit qu’elle ne lui en voulait pas, elle avait l’impression de briser une famille. Et puis il y avait encore tellement de choses entre elle et Nicolas.
Jeanne avait emménagé chez Béné qui avec Jimmy et Léa était rentré de Boston. Léa était complètement guérie. Jimmy avait proposé à Jeanne de les aider au Watersport avec Stéphane, elle avait accepté.
A la cabane Hélène était sur la plage, elle regardait la mer. Elle s’était réveillée avant Nicolas. Même si elle était bien entre ses bras, même si elle était contente de l’avoir retrouvé. Elle se sentait coupable d’aimer et d’être heureuse et se l’interdisait, à cause de ce petit être qu’elle avait perdu, de William.
Nicolas sans un bruit vint la rejoindre sur la plage et s’assis à coté d’elle. Il lui murmura à l’oreille : « Je t’aime, tu as le droit d’aimer, le droit d’être heureuse, William et notre bébé repose en paix, ou qu’ils soient et veuillent que tu sois heureuse. ».
Elle se retourna vers lui, elle ne savait pas comment il la comprenait si bien, comment il pouvait tout comprendre à ce point. Si en fait elle le savait. Il était son âme sœur, son Nicolas. Comme elle était son Hélène.
FIN