Pose-toi la bonne question …
Auteur : Ze Lamélie
Série dont est tirée la fiction : Les mystères de l'amour
Rating : tout public
Disclaimer : les personnages appartiennent à Jean Luc Azoulay
Nicolas et Christian parlait sur la péniche pendant que Jeanne était partie préparer une omelette pour Christian.
Christian : Nicolas, tu es toujours amoureux d’Hélène ?
Nicolas : C’est une question, que j’évite de me poser ?
Christian : Tu devrais te la poser cette question.
Nicolas : Pourquoi ? Je suis avec Jeanne je vais bien.
Christian : Tu le crois mais est-ce que tu iras bien quand tu verras Hélène embrassait un autre. Tu as toujours hésité entre Jeanne et Hélène. Tu les as toujours laissé faire le choix à ta place. Tu ne crois pas qu’il serait temps que tu saches laquelle des deux, tu aimes vraiment.
Nicolas : Je… Avec Hélène, c’est fini et bien fini.
Christian : Je n’en suis pas si sûr, je ne sais pas ce qu’il s’est passé entre vous mais je sais qu’entre vous rien ne sera jamais fini.
Nicolas : J’aime Jeanne …
Christian : Je n’en doute pas mais je sais qu’Hélène pour toi est très importante.
Nicolas ne répondit pas et Jeanne arriva quelques minutes plus tard avec l’omelette de Christian. Jeanne vint se mettre à côté de lui, mais les mots de Christian l’avait chamboulé plus qu’il n’aurait cru. Depuis qu’Hélène était revenue, il avait décidé de ne pas se poser de questions, par peur sans doute. Après tout elle était partie par sa faute, il n’avait pas réussi à vouloir un enfant, après… .Il en avait déjà perdu un , il aurait eu trop peur d’en perdre encore un et de perdre Hélène.
Jeanne lui parlait : Nicolas, Nicolas
Nico : Oui…
Jeanne : Tu étais parti où ?
Nico : Nulle part, je .. réfléchissais à .. la maison.
Jeanne : Oui, la maison. José va pas tarder. On y va tous ensemble.
Nicolas toujours un peu perdu dans ses pensées : Oui, Oui.
Jeanne : Tu as l’air perdu ça va ?
Nicolas : Oui, t’inquiète pas.
José arriva et ils allèrent tous les quatre à la maison.
Nicolas essaya de ne plus penser à la conversation qu’il avait eu avec Christian. A la maison, ils rencontrèrent Marthe qui était d’accord pour leur laisser la maison en ne donnant pas d’argent pour l’instant. Ils décidèrent de rester à la maison le soir même ne voulant pas retourner à Paris.
Hélène appela Nicolas pour savoir s’ils pouvaient venir avec Tim l’enfant dont elle s’occupait car l’appartement de Rudy avait brulé. Nicolas répondit par l’affirmative. La maison était grande et puis c’était Hélène. Mais les paroles de Christian continuaient de résonner en lui.
Le soir après avoir fait les courses. Nicolas s’était retrouvé entre Hélène et Jeanne sans vraiment l’avoir voulu. Hélène s’occupait de Tim, elle paraissait heureuse et épanouie et ça lui faisait mal, mal parce que cet enfant aurait pu être le leur mais il n’avait pas voulu. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Hélène voulait adopter, pourquoi ça lui faisait mal ? Pourquoi ? Elle aurait du avoir avec lui cet enfant. Mais à l’époque, il était tellement mal d’avoir perdu celui que Jeanne attendait et de savoir qu’Hélène en avait perdu un, il avait l’impression qu’en avoir un, c’était les oublier. Il n’avait pas pu s’y résoudre et ça avait sonné le glas de sa relation avec Hélène. Elle était partie un jour en lui laissant une lettre. Elle était en mal d’enfant et savoir qu’il n’en voulait pas lui faisait mal. Quand il la voyait être au petit soin pour Tim. Il la comprenait, il n’aurait jamais dû lui dire qu’il ne voulait pas d’enfant, jamais. Aujourd’hui, un petit bout d’eux serait là et gambaderait dans la maison.
Jeanne voyait le regard de Nicolas sur Hélène. Elle voyait bien qu’il se posait des questions et surtout qu’elle était encore présente dans son cœur et elle de voir Nicolas regarder Hélène comme ça ne lui faisait plus mal comme avant. Elle regarda Jimmy et Laly qui s’embrassait. Elle repensait au torse de Jimmy. Elle était encore troublée. Finalement elle n’aimait peut-être plus Nicolas autant qu’elle le croyait.
Plus tard dans la soirée alors que toute la maison ou presque était couché. Nicolas était encore dans le salon, Jeanne, elle était partie se coucher, Hélène était parti se coucher après avoir éteint l’ordi de Tim et l’obliger à se coucher. Nicolas continuait de se poser des questions, ou plutôt il ne se l’ait posé plus il aimait toujours Hélène, et il aurait tout donné pour revenir en arrière et ne pas faire les mêmes erreurs. Mais c’était impossible. Jeanne, il la sentait distante, se rendait-elle compte qu’il aimait toujours Hélène malgré ce qu’il lui avait toujours dit depuis le retour d’Hélène.
Hélène n’arrivait pas à dormir, elle était descendu à la cuisine, elle vit que le salon était toujours éclairé. Elle se demanda qui pouvait bien être là, elle s’approcha et vit Nicolas perdu dans ses pensées comme tout à l’heure au diner. Elle s’approcha lentement, tout doucement.
Hélène : Nicolas, ça va ? Tu m’as l’air préoccupé.
Nicolas sursauta, n’ayant pas entendu Hélène approchait et répondit : Oui, ça va, je réfléchissais.
Hélène : A quoi, si ce n’est pas indiscret ?
Nicolas la regarda dans les yeux. Pouvait-il lui dire qu’il s’était rendu compte de ses erreurs, qu’il l’aimait encore et surtout qu’il aurait tout donné pour revenir en arrière et avoir cet enfant. Mais en voyant son regard interrogateur et la connaissant il savait qu’il ne pourrait pas lui mentir qu’il ne pourrait pas ne pas lui dire qu’il l’aimait encore.
Nicolas : Je .. Je réfléchissais à nous, toi et moi, les erreurs que j’ai faites. L’erreur que j’ai faite en te disant que je ne voulais pas d’enfant. Aujourd’hui, je donnerais tout pour revenir en arrière, pour ne pas te laisser partir. Je t’aime encore, Hélène. Je sais ce que tu vas me dire que c’est fini, que je suis avec Jeanne maintenant. Mais est-ce que tu as vu au diner, qui est-ce que je regardais c’était toi, uniquement toi.
Hélène : Je ….. J’ai construit ma vie sans toi, Nicolas. Tu ne peux pas revenir en arrière. On ne peut pas revenir en arrière.
Nicolas : Hélène, regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu ne m’aimes plus, que tu m’as oublié et j’essaierais d’oublier ce que je ressens.
Hélène regarda Nicolas, non elle ne pouvait pas lui dire qu’elle ne l’aimait plus, ce serait lui mentir. Elle l’aimait encore, elle avait essayé de l’oublier en s’éloignant à l’autre bout du monde mais rien n’y avait fait, c’était lui, ça avait toujours été lui. Une chanson qu’elle avait entendu à la radio d’une jeune chanteuse Joyce Jonathan, lui vient alors à la mémoire,
J’ai beau faire le tour du monde
Mais tout me ramène à toi
T’es partout à la fois
Il y a d’autres histoires d’amour qui n’attendaient que moi
Mais tant pis
C’est avec toi que je me sens
C’est avec toi que je me sens … moiElle la chantonna, et Nicolas s’approcha d’elle et l’enlaça. Elle s’abandonna enfin contre lui et se sentit elle-même comme dans la chanson. Dans les bras, l’un de l’autre, ils oublièrent le temps, l’espace d’un instant. Ils étaient ensemble et plus rien ne comptait. Ils finirent à regret par se détacher l’un de l’autre.
Nicolas rompit le silence : Je vais parler à Jeanne … Je vais rompre.
Hélène : Je … ne veux pas lui faire ça.
Nicolas : Pense à toi, et je pense qu’elle ne m’aime plus autant qu’avant, elle est très distante en ce moment, ne t’inquiète pas… mon Hélène. Je t’aime et tu m’aimes c’est la seule chose qui compte.
Hélène : D’accord.
Ils se séparèrent. Nicolas rentra dans sa chambre. Jeanne ne dormait pas, elle savait qu’il allait rompre avec elle. Elle le sentait et ne lui en voulait pas. Elle n’avait même pas mal comme à Love Island. Nicolas quitta la chambre et alla retrouver Hélène dans la sienne. Quand elle le vit son sourire s’éclaira enfin comme si elle avait encore eu peur que leur conversation, que ce qui s’était passé tout à l’heure n’était qu’un rêve mais non Nicolas était là, il lui souriait. Il avait quitté Jeanne. Elle se blotti très fort contre lui, pour être sûr qu’elle ne rêvait pas.
Il regarda Hélène dans les yeux et doucement approcha son visage du sien et l’embrassa. Un tendre baiser synonyme de belles retrouvailles et d’un nouveau départ. Ils passèrent la nuit enlaçaient dans les bras l’un de l’autre. Hélène la tête posait contre le torse de Nicolas savourant de l’avoir tout contre elle.
Le lendemainNicolas se réveilla le premier, il regardait Hélène dormir. Il caressait ses cheveux puis les sentit, il sentait l’odeur du jasmin et des fleurs des champs. Toujours la même odeur, une odeur qu’il aimait et adorait. Hélène s’était réveillé, mais ne bougeait pas, elle savourait de sentir Nicolas sentir ses cheveux. Mais Nicolas avait senti qu’elle était réveillé et il chercha ses lèvres et l’embrassa.
Hélène : Hum, j’adore les réveils comme ça.
Nicolas : Maintenant ce sera toujours comme ça.
Hélène : J’ai l’impression de rêver.
Nicolas : Ce n’est pas un rêve, c’est la réalité, je t’aime et je veux passer ma vie à tes côtés, me réveiller chaque jour à tes côtés, et faire cet enfant avec toi que je n’aurais jamais du te refuser.
Hélène : J’ai du mal à y croire.
Nicolas : Je suis là pour toujours à tes cotés. Je serais toujours là.
Hélène : Je t’aime.
Nicolas : Moi aussi.
Hélène : Il faut que je me lève, il faut que j’aille préparer le petit déjeuner de Tim.
Nicolas : D’accord je te suis. Il va falloir aussi qu’on mettre les autres au courant. C’est José et Christian qui vont être contents.
Hélène : José, oui mais pourquoi Christian ?
Nicolas : Car c’est grâce à lui. Il m’a posé la bonne question et il m’a fait me la poser à moi-même. Sans lui, je ne me serais jamais rendu compte combien je t’aimais encore et combien je tenais à toi et combien j’ai été bête il y a deux ans.
Hélène : Ah on lui doit tout alors. Il va falloir le remercier comme il se doit alors.
Nicolas : Je sais, il sera mon témoin à notre mariage.
Hélène : Ah tu y penses déjà.
Nicolas : Oui, je ne veux plus perdre de temps.
Les amoureux descendirent donc ils préparèrent le petit déjeuner en riant. Tim descendit quelques minutes plus tard.
Tim : Oh je vois que vous vous amusez bien !
Hélène : Oui, tu as bien dormi ?
Tim : Oui, très bien. Je ne te demande pas à te voir, tu as l’air d’avoir bien dormi.
Hélène : Oui. Tu as raison j’ai très bien dormi dit-elle en regardant Nicolas.
Jeanne descendit quelques minutes plus tard avec ses valises. Elle était heureuse de voir Hélène et Nicolas comme ça, il y avait une évidence quand on les voyait ensemble.
Jeanne s’approcha d’eux.
Jeanne : Salut, je m’en vais. Hélène sois heureuse et ne t’en veux pas, c’était inévitable. On ne s’aimait plus. C’était la fin de notre histoire.
Hélène : Tu ne veux pas prendre le petit–déjeuner au moins avant de partir.
Jeanne : Non, Rudy m’attends et puis je n’ai pas envie de croiser les autres.
Et elle pensait surtout à Jimmy en disant ça.
Une fois Jeanne parti, les autres descendirent à leur tour. José comme prévu était fou de joie, Christian aussi. Hélène s’assit à côté de lui et lui fit un bisou et le remercia doucement à l’oreille.
Hélène (à l’oreille) : Merci.
Christian : De rien.
Quelques mois plus tard, Hélène et Nicolas se mariaient pour le meilleur et pour le pire. Christian et José étaient les témoins de Nicolas et Laly et Johanna qui était revenu pour l’occasion étaient les témoins d’Hélène. Hélène était enceinte aussi mais seul Nicolas était au courant. Ils l’annonceraient ce soir au repas devant tous leurs amis et leur famille réunis.
L’accouchement d’Hélène eut lieu quelques mois plus tard, elle accoucha d’une petite Olivia. Christian fut le parrain et Johanna la marraine. Johanna était restée à Paris et vivait avec la bande. José et elle avait fini par se redonner une chance. Ils avaient commencé les démarches pour adopter et leur couple faisait plaisir à voir. Tim était rentré chez lui après avoir été opéré mais pas sans avoir auparavant invité Hélène et Nicolas en Côte d’Ivoire pour découvrir son pays et sa famille.
Un an plus tard, Hélène et Nicolas partaient en Côte d’Ivoire, ils avaient laissé Olivia à José et Johanna tout heureux de s’exercer avant d’avoir leur enfant. Leur adoption était en bonne voie.
En Côte d’Ivoire, ils retrouvèrent Tim qui avait bien grandi. Il était toujours aussi accroc d’Internet et Facebook mais il était très content de voir Hélène et Nicolas qui avait été comme une deuxième famille. Il leur montra là où il vivait, leur présenta sa famille. Le soir, Hélène et Nicolas s’assirent à côté du feu et de leur tente et regardèrent le ciel, tous les deux enlacés. Le même ciel quelques années auparavant qu’ils avaient observé sur une île. Depuis ce temps, ils s’étaient séparés mais c’était retrouvé pour ne plus jamais se quitter.
FIN.