Meurtre à la Villa du Bonheur
Auteur : Ze Lamélie
Série dont est tirée la fiction : Les mystères de l'amour
Rating : tout public
Disclaimer : les personnages appartiennent à Jean Luc Azoulay
Note : Fiction écrit pour un concours d'Halloween sur un autre forum
Nicolas était étendu par terre sans vie. Il gisait là, un couteau planté dans le ventre. Jeanne regardait celui qu’elle aimait étendu par terre. Elle était sans réaction comme anesthésié, non ce n’était pas possible, il n’était pas mort. Elle finit par crier, un cri déchirant. Et elle se précipita vers le corps.
Jeanne : Nicolas, … Non Nicolas répond-moi.
Les autres arrivèrent, Hélène éclata en sanglots dans les bras de Peter et se retourna, ne voulant pas voir Nicolas dans cet état. Nicolas qu’elle avait aimé pendant 20 ans de sa vie, Nicolas son meilleur ami.
José criait, son meilleur ami était mort , il avait envie de tout casser. Il enleva Jeanne qui était à coté de son corps.
José : c’est toi , c’est de ta faute , c’es toi qui l’a tuée.
Jeanne : Tu m’accuses mais c’est l’homme que j’aime je te signale qui est mort.
José : Et Jimmy ? c’est quoi ? vous croyez qu’on est aveugles, on a bien vu vos regards
Jeanne : On est seulement amis, vous vous faites des films.
José : Je ne te crois pas.
Hélène toujours en sanglots : Calmez- vous c’est Nicolas qui est étendu là , il voudrait pas vous voir vous déchirer .
José : oui, Hélène a raison, ça ne sert à rien de se déchirer.
Jeanne se recula : qui a bien pu faire ça ?
Tous se regardèrent, et si c’était l’un d’entre eux, José regardait Peter, et si c’était lui pour qu’Hélène ne lui échappe jamais. Puis Jeanne regarda Ingrid, et si c’était elle après tout, elle l’aimait et avait bien essayé de la tuer elle, elle aurait pu le tuer, se disant que si elle ne l’aurait pas, personne ne l’aurait jamais. Tous se soupçonnaient, pourquoi pas Jimmy ? Il était amoureux de Jeanne, tout le monde le savait. Il aurait pu tuer Nicolas car il savait que lui vivant, Jeanne ne l’aimerait jamais. Ça aurait aussi pu être Eve, Nicolas n’aurait pas répondu à ces avances, elle serait tombé dans la folie. Et pourquoi pas Béné et José après ce qu’il avait fait à Aurélie. Olga aussi pouvait lui en vouloir, il avait refusé ses avances, et elle était amoureuse de lui.
Jeanne regarda plus attentivement le couteau, c’était un couteau de cuisine banal sans doute venant de leur cuisine mais il y avait du vernis à ongles accroché au manche sans doute par l’assassin en l’occurrence la meurtrière.
Jeanne : C’est une femme qui a tué Nico.
Ingrid : Pourquoi tu en es aussi sur ?
Jeanne : Il y du vernis à ongles sur le manche du couteau. Les filles, montrez toutes vos mains.
Ingrid : Pour qui te prends tu ? pour nous dire ce qu’on doit faire.
Jeanne : Montre tes mains, si tu n’as rien à te reprocher, ça devrait pas te poser de problèmes.
Ingrid alors prit Jeanne et lui fit une clé de bras et l’empêcha de bouger.
Ingrid : Oui j’ai tué Nico, il avait pas le droit de me balancer comme ça, si je l’ai pas , personne ne l’aura.
Hélène : Lâche Jeanne, Ingrid, tu ne vas pas la tuer aussi. Tu n’es pas une meurtrière. Tu as tué Nico sous le coup de la colère.
Ingrid : Hélène, tu ne me sauveras pas. Je suis une méchante, je l’ai toujours été. Tu sais quoi le testament, je voulais le donner à Jean-Paul.
Hélène : Oui, mais tu as fait machine arrière, il reste du bon en toi. J’en suis sur.
Pendant qu’Hélène parlait à Ingrid, José avait fait le tour pour essayé de désarmer Ingrid par derrière. Ingrid avait sorti une arme, un revolver, qu’elle avait sans doute garder de l’époque de son club. Ingrid tira sur José avant qu’il ai pu l’atteindre.
Bénédicte : nonnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!
Hélène : Ingrid, arrête, tu vas pas tous nous tuer pas après tout ce qu’on a fait pour toi , on t’a accueilli, malgré tout ce que tu as pu faire.
Ingrid : Oui, mais vous m’avez jamais intégré , accepté ou aimé.
Jeanne finit par mordre le bras par lequel Ingrid la tenait mais avant qu’elle est pu s’échapper, Ingrid lui tira dessus.
Jimmy : nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!
Peter tirée Hélène en arrière de toutes ses forces, il avait peur pour elle et il voyait bien qu’Ingrid avait perdu l’esprit.
Olga, Eve et les autres avaient déjà fuient, il restait que Béné tenant toujours le corps de José et sanglotant, Jimmy prés du corps de Jeanne, Hélène, Peter et Ingrid.
Ingrid se mit à rire nerveusement.
Peter : qu’est-ce qui te fait rire ?
Ingrid : tous les hommes que j’ai aimés, les seuls que j’ai aimés, Nicolas, Philippe et toi et même Dan oui il n’était pas mon cousin, tous ont été amoureux ou sont tombés sous le charme d’Hélène et tous vous l’avait plus aimé que moi. Oh je vous comprends, elle est parfaite, généreuse toujours prête à pardonner, à croire qu’il y a le meilleur chez les autres. Je ne suis rien de tout ça.
Laly pendant qu’Ingrid parlait était revenu, personne ne s’en était aperçu, elle en profita pour se jeter sur Ingrid et essayé de lui prendre son arme. Mais elle n’y arriva pas et Ingrid lui tira une balle à bout portant, et elle s’étala à terre.
Ingrid éclata de rire, un rire machiavélique : et une autre de moins à qui le tour, cette pauvre Béné pour rejoindre son José ou ce pauvre Jimmy pour rejoindre sa Jeanne.
Hélène : Pourquoi ? Pourquoi tu fais ça ?
Ingrid : Parce que je ne veux pas retourner en prison.
Hélène : Les autres sont partis certainement prévenir la police, et même si tu te débarrasse de nous, tu ne pourras pas fuir éternellement.
Ingrid : Oui, c’est vrai. Tu as raison je ne pourrais pas fuir éternellement. Mais j’irais les rejoindre.
Ingrid à ce moment là retourna son arme contre elle. Elle mis le pistolet contre sa tempe.
Hélène : Non , ne fais pas ça.
Ingrid : Pourquoi, pourquoi je ne le ferais pas , j’ai tué l’amour de ma vie et je finirais ma vie en prison ou je serais obligé de fuir.
Hélène : Car il y a toujours un moyen de s’en sortir. J’ai aimé à nouveau après Nicolas. Tu peux aimer à nouveau. Tu pourras aussi échapper la prison et te faire soigner.
Ingrid : Hélène, tu n’arriveras pas à me sauver.
Ingrid appuya sur la détente.
Hélène regarda Ingrid morte devant elle et pleura. Elle n’avait pas réussi à la sauver d’elle-même. Elle se réfugia dans les bras de Peter.
La police prévenu par les autres, arriva peu après et ne put que constater les décés de Nicolas, Jeanne, José , Laly et Ingrid. Béné et Jimmy furent obligés d’être séparés des corps de Jeanne et José par les policiers. Hélène dans les bras de Peter continuait de pleurer à chaudes larmes. Tous les survivants pleuraient, tous se demandaient comment ils allaient s’en sortir après un tel drame.
Peter ne savait pas comment consoler celle qu’il aimait. Il savait combien ses amis comptaient pour elle. Ils se retrouvèrent tous à la maison de John et Fanny, leur maison étant devenus une scène de crime, ils devaient quitter les lieux. Ils restèrent un moment tous ensemble, Fanny essayait de consoler son père comme elle le pouvait de la perte de Laly. Béné et Jimmy essayaient tant bien que mal de se consoler d’avoir perdu ceux qu’ils aimaient. Tous étaient sous le choc. Ils n’avaient pas à cœur de se séparer et restèrent la nuit à se remémorer leurs amis et ils s’endormirent sur les canapés. Rien ne serait plus jamais pareil pour eux.
FIN.