Juste un peu d'amour...
Auteur : Ze Lamélie
Série dont est tirée la fiction : Les mystères de l'amour
Rating : tout public
Disclaimer : les personnages appartiennent à Jean Luc Azoulay
Note : le montage de Lulus pour le concours m'a donné l'idée de ce One shot donc je le lui dédie et la remercie
Christian était seul à l’hangar, Fanny avait rejoint son père. Christian avait décidé de travailler un peu plus sur la chanson. Jeanne qui avait entendu de la musique, rentra.
Jeanne : Salut, je ne te dérange pas ?
Christian : Pas du tout, mais qu’est –ce que tu fais là ?
Jeanne : Je me promenais dans le village et j’ai entendu de la musique et j’ai reconnu ta voix. Je suis entré. C’était beau ce que tu jouais.
Christian : Merci, mais ce n’est pas terminé tu sais.
Jeanne : Tu es seule ?
Christian : Oui, Fanny est parti voir son père.
Jeanne : Ok.
Christian : Je sais que tu ne l’aimes pas beaucoup après ce qui s’est passé avec Nicolas mais je te jure que c’est quelqu’un de bien.
Jeanne : Je te crois. Je pense juste que tu mérites mieux.
Christian : Tu sais, je l’aime. Elle m’apporte beaucoup.
Jeanne : Tu es sur ? J’ai l’impression que tu as perdu beaucoup, tu fais amen à tout ce qu’elle dit, à ses caprices. Tu as perdu ta fougue, ton caractère, une bonne partie de ce qui faisait ton charme.
Christian : Tu le penses vraiment.
Jeanne : Tu es mon ami et je n’aime pas te voir comme ça. Quand je te vois avec elle, je vois un gamin alors qu’à Love Island, tu étais un homme qui savait ce qu’il voulait.
Christian : Je. ..
Jeanne : Désolé, je n’aurais pas dû dire ça. Joue-moi quelque chose plutôt.
Christian lui joua une chanson. Jeanne le regardait, elle adorait voir les doigts de Christian courir sur sa guitare.
Jeanne applaudit quand il eut fini : J’ai adoré.
Christian : Merci.
Jeanne : Tu m’en veux pour ce que je t’ai dit ?
Christian : Non, j’aime ta franchise. Les autres seraient incapables de me le dire alors qu’il le pense.
Jeanne : ils ont peur de te blesser.
Christian : Oui, mais pas toi pourquoi ?
Jeanne : Peut-être parce que j’ai tellement vécu et tellement été blessé que je ne pense pas que les autres peuvent être blessés.
Christian s’approcha de Jeanne et la prit dans ses bras. Jeanne se colla contre lui. Ils restèrent un moment l’un contre l’autre. Jeanne fini par s’éloigner à contre cœur.
Jeanne : Merci mais tu sais ça va.
Christian : Je vais être franche à mon tour, pourquoi tu restes avec Nicolas, je sais qu’il te fait souffrir ?
Jeanne : je l’aime. A chaque fois que je pars, je suis obligé de revenir vers lui, je n’arrive pas à le quitter.
Christian : J’aimerais tellement qu’il comprenne quelle femme merveilleuse il a et qu’il arrête de te faire du mal.
Jeanne : Merci.
Jeanne leva la tête vers lui et voulu lui embrasser la joue pour le remercier mais elle embrassa ses lèvres. Sous le coup de la surprise, Jeanne arrêta et tourna la tête.
Jeanne : Je suis désolé.
Christian : Ce n’est pas grave, c’était agréable.
Christian rapprocha à nouveau son visage de celui de Jeanne et l’embrassa sur les lèvres, le baiser de timide, se fit plus intense. Jeanne même si elle avait envie de prolonger encore le baiser, l’arrêta.
Jeanne : On ne devrait pas.
Christian : Oui, tu as raison. Je n’aurais pas dû mais je n’arrive pas à regretter. J’ai adoré t’embrasser et je sais que toi aussi. Je sais que je ne devrais pas dire ça pour Nicolas et Fanny mais là j’ai juste envie de t’embrasser encore.
Jeanne se leva et fit mine de partir. Christian la retint et l’embrassa, elle ne résista pas. Il l’entraina sur le canapé et ils continuèrent de s’embrasser. Ils finirent par faire l’amour. Ils ne firent plus qu’un. Ils découvrirent leurs corps et redécouvrirent l’amour.
Christian : Jeanne, tu regrettes ?
Jeanne : Je devrais mais non, et tu sais pourquoi ?
Christian : Non.
Jeanne : Parce que ça fait bien longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien.
Christian l’embrassa : Moi aussi.
Jeanne : Alors j’avais raison pour Fanny.
Christian : Oui et je vais te le prouver.
Jeanne : Ah oui comment. Dit-elle en rigolant
Ils firent à nouveau l’amour. A nouveau leurs corps s’entremêlèrent et ils n’avaient plus envie de se quitter. L’un contre l’autre c’était comme une évidence.
Jeanne : Il va falloir qu’on rentre, tu sais.
Christian : Oui, je sais. Dit-il en soupirant.
Jeanne : Je n’ai pas envie non plus mais on ne peut pas rester éternellement ici et Fanny peut nous surprendre. Il vaut mieux que tu lui parles avant.
Christian : Je sais que tu as raison. Toi, il va falloir que tu parles à Nicolas.
Jeanne : Oui, et après on se retrouve ici ?
Christian : D’accord et entre temps, j’aurais réservé une chambre d’hôtel, le temps qu’on trouve un appartement.
Jeanne : Tu es génial.
Christian : Je sais.
Jeanne : Prétentieux va. Dit-elle en rigolant.
Ils se rhabillèrent et s’embrassèrent une dernière fois avant de partir chacun de leur côté.
Christian parti et en route réserva la chambre d’hôtel pour le soir-même. Il allait devoir faire face à Fanny. Il allait devoir lui dire que c’était fini. Comment allait-il pouvoir lui expliquer, l’inexplicable ? Que Jeanne et lui avaient craqués l’un pour l’autre sans que rien ne le laisse présager, et pourtant Jeanne était la femme de sa vie, il le savait. Jamais dans les bras de Fanny, il n’avait ressenti une telle plénitude, la certitude que c’était elle et pas une autre. Il ne pouvait pas passer à côté de ça.
Il était à la maison, John et Fanny discutait.
Christian : Fanny, faut que je te parle.
Fanny : Tu m’as l’air grave qu’est-ce qu’il y a ?
Christian : Suis moi.
Ils allèrent dans la chambre.
Fanny : Qu’est-ce qu’il se passe ?
Christian : Ce n’est pas évident à dire. Je…. suis tombé amoureux de quelqu’un d’autre, je suis désolé, je t’ai aimé mais voilà c’est fini. Je ne peux pas faire semblant et je suis sure que tu ne voudrais pas que je fasse semblant.
Fanny : Qui sait ? Je la connais ?
Christian : ça ne changerait rien pour toi de savoir qui sait, tu voudrais lui faire payer comme avec Aline. Ce n’est pas la solution Fanny. Oublie-moi.
Fanny essaya de le frapper tout en pleurant et en criant : Salaud tu me le paieras !
Il lui prit les bras pour l’arrêter.
Christian : Je vais prendre mes affaires et m’en aller. Va retrouver ton père pendant ce temps.
Fanny le laissa faire ses bagages et pleura dans les bras de son père. John lui en voulait de faire souffrir sa fille et lui posa un regard lourd de reproches quand Christian partit avec ses bagages.
Il retourna à sa voiture et en roula vers le hangar, acheta un beau bouquet de roses rouges, il prit aussi le journal et commença à regarder les annonces d’appartement et de boulot.
Pendant ce temps, Jeanne arrivait à la maison. Elle devait dire à Nicolas que tout était terminé, Christian lui avait donné la force qui lui manquait. Elle avait non seulement craqué pour lui mais il lui avait dit tout ce qu’elle savait déjà que Nicolas ne savait plus qui elle était, ne la regardait plus et qu’ils avaient changé tous les deux. Leur couple n’était plus que l’ombre de ce qu’il avait été.
Ils étaient tous dans le salon, elle demanda à Nicolas de venir avec elle. Ils montèrent dans leur chambre. Jeanne ne savait pas encore comment aborder le sujet mais savait qu’elle devait rompre.
Nicolas : Voilà, qu’est-ce que tu as à me dire ?
Jeanne : Je … J’en ai marre Nicolas, je m’en vais. On est plus un couple, on se fait du mal. Tu m’as fait du mal. C’est fini. Je peux plus continuer à faire comme si de rien n’était.
Nicolas : Mais je t’aime.
Jeanne : Non, tu aimes un souvenir, ce qu’était notre couple. Tu ne m’aimes plus. Et je ne t’aime plus, moi aussi je croyais t’aimer mais c’était le souvenir de ce qu’on était que j’aimais.
Nicolas : Tu le penses vraiment.
Jeanne : Oui.
Nicolas : Rien de ce que je dirais ne te fera changer d’avis ?
Jeanne : Non, rien. Il est temps que tu saches enfin ce que tu veux et ce n’est pas moi. Ce n’est plus moi.
Nicolas : Je n’en suis pas si sûr.
Jeanne : Si tu m’as trompé, tu m’as humilié, ce n’est plus moi que tu veux sinon tu n’aurais jamais fait ça.
Nicolas : Peut-être que j’ai fait ça parce que tu as toujours fuit nos problèmes. Tu as fui lorsque que tu as perdu le bébé, tu as fui après fanny, tu n’as jamais affronté.
Jeanne : Tu aurais pu venir me chercher mais tu ne l’as jamais fait, tu ne te bats plus pour moi. Tu ne m’aimes plus. Il est temps que tu te l’avoue à toi-même comme je viens enfin de me rendre compte que je ne t’aimais plus non plus.
Nicolas sentait bien que Jeanne était décidée que rien de ce qu’il pourrait dire ou faire ne pourrait la faire changer d’avis. Il quitta la chambre, la laissant faire ses valises.
Jeanne regarda une dernière fois la chambre avant de partir avec sa valise. Elle alla voir les autres qui étaient tous dans le salon.
Jeanne : Voilà Nicolas a dû vous mettre au courant de notre rupture. Je sais que c’est difficile à comprendre pour vous, je vais partir et j’espère que je serais toujours votre amie. Continuez à prendre soin les uns des autres. C’est ce qui fait de vous une vraie tribu et une vraie bande à part.
Jeanne mis la valise dans la voiture et alla direction le hangar. Elle y retrouva Christian qui l’attendait avec sa guitare chantonnant. Quand il vit Jeanne passé la porte. Il posa sa guitare et pris le bouquet de roses rouges qu’il avait posé sur le canapé.
Christian : Jeanne, je ne pensais pas que je pourrais tomber fou amoureux de toi, aussi vite mais tu es tout ce que j’ai jamais voulu, belle, indépendante , aventurière mais aussi fragile, avec ce bouquet , je jure que jamais je ne te ferais vivre ce que tu as vécu avec Nicolas.
Jeanne : Christian, je … ne sais pas quoi dire à part que tu as aussi tout ce que j’ai toujours voulu, j’aime ta sensibilité, ta force, ton sourire , ton regard sur moi. Je me sens protégé dans tes bras et je me sens enfin aimer comme je ne l’étais plus depuis longtemps.
Jeanne et Christian s’embrassèrent et à nouveau leurs corps ne firent plus qu’un. Ils finirent par quitter le hangar quelques heures plus tard pour rejoindre l’hôtel qu’avait réservé Christian. Ils regardèrent une dernière fois le hangar, qui avait été le premier berceau de leur amour. Puis sans un regard en arrière, ils partirent pour leur nouvelle vie.
FIN.