Les Textes de Ze Lamélie

Celui là m'est venu si je me souviens bien en regardant la télé et en entendant chanté anastacia une chanson qui s'appelait pieces of a dream
oui des fois j'ai un grain moi

Ce sont les pièces d’un rêve


Ce sont les pièces d’un rêve
Qu’on construit peu à peu
Pour que rien ne s’achève
Pour que l’on vive ce feu

On aime on y croit
Mais si tout devait s’arrêter
Il resterait la foi
Pour ne plus y penser

Ce sont les pièces d’un rêve
Qu’on construit peu à peu
Pour que rien ne s’achève
Pour que l’on vive ce feu

On ne veut plus de ce monde
Plein de chimères
Ni de cette célébrité en une seconde
Qui ne traversent pas les frontières

Ce sont les pièces d’un rêve
Qu’on construit peu à peu
Pour que rien ne s’achève
Pour que l’on vive ce feu

Ici tout est éphémère
Mais l’on continue à rêver
Pour que sur cette terre
On puissent encore aimer

Ce sont les pièces d’un rêve
Qu’on construit peu à peu
Pour que rien ne s’achève
Pour que l’on vive ce feu

Peut-on encore croire en l’amour
Dans ce monde de guerres
Ou tout est si lourd
Peut-on encore croire à ce mystère

Ce sont les pièces d’un rêve
Qu’on construit peu à peu
Pour que rien ne s’achève
Pour que l’on vive ce feu

Tu es l’homme de ma vie
Mais tes rêves ne sont pas les miens
Tu es ma folie
Mais pourras-tu être mien

Ce sont les pièces d’un rêve
Qu’on construit peu à peu
Pour que rien ne s’achève
Pour que l’on vive ce feu

Ce sont les pièces d’un rêve
Qu’on construit peu à peu
Pour qu'il n'y ait plus de trêve
Pour que l’on vive à deux

Ecrire

Ecrire, c’est oublier, rêver
Et quelque part s’évader

Ecrire c’est vivre
Pour ne pas être ivre

Ecrire ces pensées
Comme un peu de soi sur papier

Ecrire ses souffrances
Comme un peu d’espérance
Pour palier l’absence
Et retrouver confiance

Ecrire c’est faire sa vie à sa manière
Pour retrouver la lumière

Ecrire pour enfin tout dire
Ce que l’on ne peut pas dire

Ecrire son amour
En croyant qu’il durera toujours
Au carrefour des beaux jours
Loin de ce monde si lourd

Ecrire malgré tout
Pour espérer beaucoup

Ecrire que je pense à toi
Au plu profond de moi

Ecrire mes nuits sans sommeil
Qui revienne dés le coucher du soleil

Ecrire mes rêves
Avant qu’ils ne s’achèvent

Ecrire c’est vivre
Pour ne pas être ivre

Ecrire toutes ces émotions
Pour ne pas perdre la passion

Ecrire, écrire pour y croire
Et ne pas perdre espoir

Ecrire tous mes « je t’aime »
Pour que tu les lis quand même

Même si je n’ose pas les dire
Peut-être pourras-tu les lire

Elle est ton petit ange

Elle est ton petit ange
D'où elle est elle veille sur toi
D'ou elle est elle est fière de toi
Ce petit ange est au fond de toi
Elle vit encore en toi
Dans tes poèmes et dans tes mots
Comme une larme sur tes maux

Elle est ton petit ange
Elle t’a quittée
Comme à regrets
Au creux de ton cœur
Il restera ses moments de bonheur
Bien sur tu pleures
Mais ton petit ange guérit encore tes malheurs

Elle est ton petit ange
Oublie tes souffrances
Même dans ces silences
Elle n’est plus là
Mais son étoile elle est là
Qui brille chaque soir
Dans le ciel d’ivoire

Elle est ton petit ange
Ou que tu sois
Son étoile veillera sur toi
Dans chaque ville où tu seras
Cette étoile sera là
Dans chaque crise de larmes
Pense à l’étoile et sèche tes larmes


Cette étoile, ton ange à jamais

Les nuages embrassent les arbres

Les nuages embrassent les arbres
Le brouillard s’étale sur l’horizon
Et leurs cœurs restent de marbre
Face à la beauté de ces passions

J’ai vu les larmes des nuages
Balayé le blizzard de leurs âmes
J’ai vu le vent demandé en mariage
Les arbres pour retrouvé leur flamme

Au long de ces lointains paysages
Je t’ai vu t’éloigner
J’ai cru voir ton visage
Dans tous mes rêves et mes pensées

Tout s’est enfilé comme des perles
J’ai vu s’envoler des merles
Au creux de ces murs de pierres
Qui nous empêchent de partir dans les airs

Dans mes vers, je recherche les mots
Pour les mettre sur mes maux
Pour retrouver ses gestes sur ta peau
Pour éloigner tous ces robots

Mes larmes pleurent une rivière


Mes larmes pleurent une rivière
Et toute l’eau de la terre
Mais que puis-je faire ?

Mes larmes pleurent une rivière
Et tous les maux de la terre
Qui fileront au creux de la mer

Vont-elles s'épuisaient un jour ?
Vais-je pouvoir sécher mon cœur ?
Et ne plus vivre cette douleur ?

Mes larmes pleurent une rivière
Je suis un bateau au bord du naufrage
Ma vie n'est que ravage


J’ai cru voir au creux de moi
Qu'il était ma voie
Mais ce n’était qu’un leurre

Mes larmes pleurent une rivière
D’ avoir trop cru
En cet amour perdu


Mais je continue d’y croire encore
En la lumière de ce beau sémaphore
Qui me montrera la lueur de l’espoir
Au cœur de ce tunnel d’ivoire

Mes larmes pleurent une rivière
Je n’arrive pas à faire taire
Mon amour pour ce cerbère


Et je continue à errer
Me demandant pourquoi je l’aimais

Mes larmes pleurent une rivière
Mes larmes pleurent la mer

Reviendras-tu

Reviendras-tu mon petit
Vivre ta vie
Toi mon sang
Que je chérie tellement

Moi ta maman je t’aime
Et je voudrais que tu reviennes
Que tu sortes de ce coma
Qui t’emmènes loin de moi

Que Dieu me pardonnes
Et ne prenne pas mon petit homme
Si tu meures
Jamais plus je n’aurais de bonheur

Je chérirais ton souvenir
Je penserai à ton sourire
A toi mon enfant
Qui resteras à jamais vivant

Dans mon cœur
Jamais je n’oublierais ta douceur

Moi ta maman je t’aime
Et je voudrais que tu reviennes
Que tu sortes de ce coma
Qui t’emmènes loin de moi

Une chanson oubliée

Une chanson oubliée
Comme un regret
Cette chanson c’est notre histoire
Histoire de regards, d’espoir et de hasard
Une chanson oubliée
Cette rue mal éclairée
Cet air de saxophone
Qui nous emporte loin du son du téléphone
Cet air c’est la mélancolie
Qui nous donne la nostalgie
Des ses soirées ou l’on erraient
Par les rues pour s’aimer
Une chanson oubliée
Que l’on aimerait n’avoir jamais oubliée
Que l’on aurait jamais dû oublié
Une chanson oubliée
Cette nuit-là on s’aimait
Et on croyait que le monde nous appartenait
On était jeunes, insouciants
Nous étions innocents
Et on a grandi
Depuis ces soirs de pluie
Notre insouciance a disparue
Laissant place à la défiance
De nos vies perdus
De nos vies sans confiance
Un chanson oubliée

Une photo jaunie


Une photo jaunie sur laquelle tu souriais
Et cette photo c’est le passé

Aujourd'hui je la regarde en pleurant
Car tu n’es plus là maintenant
Aujourd'hui tu ne souris plus
Je suis toute seule, perdue
Aujourd'hui tu es parti dans l'autre monde
Toute ma vie écroulée en une seconde
Pourquoi m'as-tu quittée ?
Moi qui t'aimais

Une photo jaunie sur laquelle tu souriais
Et cette photo c’est le passé

Un passé que je devrais oublier
Mais tu es là à jamais
Je pense à toi tout le temps
A ce maudit accident
Qui t’a enlevé à moi
Et je me dis parfois
Que je devrais arrêter de vivre
Car je ne peux te survivre

Une photo jaunie sur laquelle tu souriais
Et cette photo c’est le passé

Tu n’es plus là
Et dans chacun de mes pas
Tu es au fond de mon cœur
Et dans tous mes pleurs
Pourquoi t’ai-je perdu ce jour là ?
Pourquoi ce chauffard t’a fauché toi ? Je ne vis plus sans toi
Je suis perdu moi

Une photo jaunie sur laquelle tu souriais
Et cette photo c’est le passé

Elle vit à travers toi

Elle vit à travers toi
Dans chacun de tes pas
Elle est de tout tes combats

Elle vit à travers toi
Que tu sois ici ou là bas
Au creux de tes bras

Elle vit à travers toi
Dans toutes tes peines
Pour que tu sois sereine

Elle vit à travers toi
Au creux de ton cœur
Ta part de bonheur

Elle vit à travers toi
Ton petit ange Marie
L’aurore de ta vie

Elle vit à travers toi
Dans chacun de tes pas
Elle est de tous tes combats

Elle vit à travers toi
Ta tante de cœur
Peu importe les heures

Elle vit à travers toi
Dans tes souvenirs
Tes moments passés à rire

Elle vit à travers toi
A chaque moment
Dans chacun de tes tourments

Elle vit à travers toi
Ou que tu sois
Même si tu perds la foi

Elle vit à travers toi

Privés d’enfance

Privés d’enfance
Perdus leur innocence
Travailler pour survivre
Plus le temps de rire
Des enfants rejetés
Mais qu’ont-ils donc fait ?
Ce ne sont que des enfants
Qui n’ont plus de parents

Privés d’enfance
Perdus leur innocence
Des enfants enfermés
Privés de liberté
Comme des oiseaux en cage
Qu’on a vidé de leur rage
Un enfant soldat
C’est un cœur qui bat

Privés d’enfance
Perdus leur innocence
Des enfants des rues
Qui n’y croient plus
De Bogota à Manille
Ce monde part en vrille
Des enfants en souffrance
Vivant dans la violence

Privés d’enfance
Perdus leur innocence
Des enfants drogués
Comme marginalisés
Des enfants orphelins
Qui ont faim
Des familles massacrés
Pour une seule idée

Privés d’enfance
Perdus leur innocence
Des enfants perdus
Comme exclus
Des enfants morts
Pour la loi du plus fort
Des enfants interdits d’enfance
Qui ont perdu la confiance

Privés d’enfance
Perdus leur innocence
Des enfants qui rêvent
Encore et espèrent
En un meilleur avenir
Ou ils auront ce qu’il désirent


Privés d’enfance
Perdus leur innocence

Toi ,celui qui dirige

Toi, celui qui dirige
le plus grand pays du monde

Refrain
Toi, qui te croit
Au-dessus des lois
Toi qui déclare la guerre
Juste pour la faire

Toi qui ne vois pas
La misère qui croit
En ton pays
Et qui continue à tuer des vies

Regarde d’abord dans ton pays
Toi, pour qui la mort a un prix
Celui du pétrole
On enseigne dans ton école

D’aimer son prochain
Et tu vas plus loin
Chaque jour pour faire la guerre
Tu en oublies les frontières

Au Refrain

Tu oses croire en Dieu
Et continuer de faire feu
Tu oses nous donner des leçons
Mais tu ne veux pas faire d’effort contre la pollution

Toi qui es le plus puissant
Toi qui as tant d’argent
Comment peux-tu laisser ?
Tant de gens errer

Des gens qui meurent de faim
Vas-tu un jour y mettre fin
Ou vas-tu continuer
A les regarder de là où tu es

Au Refrain

Les regarder de haut
Car tu n’as jamais manqué d’eau
Toi, tu as toujours vécu dans l’opulence
Ou règne l’indifférence

La peine de mort
Pour ceux qui ne sont pas les plus forts
Tu continue à tuer
Sans regarder ce que tu fais

Au Refrain X 2

Ce monde


Dans ce monde ou il y a trop de frontières
Ou les gens se retrouvent dans un désert
Un désert de mots, de gens, d’amour
Peut-être qu’un jour
Les individus verront le monde
Et changeront d’avis en une seconde
Et se rendront compte qu’il faut aider les autres
Et ne pas voir que la course contre la montre
Mourir dans l’ombre pour leur terre
Comme d’autres meurent dans la lumière
La vie est un cadeau du ciel
Et est exceptionnelle
On nous a donné la vie
Par un soir de pluie
Il ne faut pas la gâcher
Il faut s’aimer
En s’enfermant loin des autres
Dans ce monde qui n’est pas le nôtre
Et en s’isolant dans sa cage de cristal
Car on n’a plus d’idéal
Il faut s’ouvrir et prendre un peu de chacun
Des hommes capables d’aimer leur prochain
Et de leur donner
tout ce qu’ils ont a donner
Sans rien attendre en retour
Pour rester un jour
Chacun peut donner la vie
Mais aussi la retirer
Alors n’oublions jamais
Qu’il existe ici bas
Des gens qui n’ont pas eu de chance
A qui on a voler leur innocence
Mais malgré tout je continue a rêver
A rêver d’un monde de lumière
Où la pauvreté n’existerais plus
Où la haine ne serait plus qu’un lointain souvenir
Où il ne régnerait que le cœur
Sans rancœur
Et la vie
Sans jalousie

Communication

Pouvoir parler
Sans se détester
Pouvoir s’exprimer
Sans se faire emprisonner
Pouvoir communiquer
Et ne plus penser
Pouvoir dire
Tout se dire
Sans se dédire
Parler en toute liberté
Sans s’énerver
Sans se parler
Se comprendre
Avec un geste tendre
Un regard
Au hasard
Ne pas se comprendre
Etre devant un mur
Mur de langage
Qui nous laissent sur le rivage
Communiquer et aimer
Pour rêver la liberté
L’égalité et la fraternité
Dans un monde désaxé

Elle a perdu ses racines

Elle a perdu ses racines
Aux confins des mines
Elle a donné sa vie
Et vécu sans répit
Pour t’élever mieux
Pour que tu sois joyeux
Elle t’a donné sa culture
Pour que tu restes pur
Et que tu la transmettes
Jusque là ou la vie t’emmène
Elle a perdu ses racines
Aux confins des mines
Certains l’on rejeté
Elle était étrangère ici
Certains l’ont humilié
Parce qu’elle n’était pas de notre pays ?
Elle a perdu ses racines
Aux confins des mines

Jérusalem et Bethléem

Jérusalem
Ville blême
Ville d’histoire
Et de mémoire
Ville de haine
Deux religions nous entraînent
Dans un conflit pourri par la gangrène
Loin des amours sereines
Dans une guerre
Pour une terre
Dans cette ville ou tant de gens sont morts
Pourquoi existe-il encore la loi du plus fort ?
Bethléem
Dans ces matins blêmes
Se réveille au son du canon
Mais que se passe –t-il dont ?
Dans la ville où Jésus est né
Ou devrait régné l’humanité
Peut-on s’aimer entre juifs et beurs
Sans avoir peur
Sous ce ciel
N’a t-on pas droit à l’amour éternel
N’y a t-il pas d’étoile pour protéger
L’amour qui naît
Dans cette nuit étoilé
Comme elle a guidé
Les rois mages vers l’enfant Jésus
Le soir de sa venue
Existe-il de l’amour
Là où la haine existe depuis toujours
Pourquoi pour une terre
Tant et tant de guerres
Pourquoi parce qu’on aime pas le même dieu ?
Parce qu’on ne prie pas dans les mêmes lieux ?
Doit-on se détester
Et se bagarrer
Nous sommes tous les mêmes
Chacun de nous aime
Chacun de nous a un cœur
Et veut croire au bonheur
Nos enfants n’ont –ils pas le droit
De vivre dans un endroit
Ou règne l’humanité
Et la liberté

Ta mère déracinée

Ta mère déracinée t'as donné la vie t'as élevé
Comme beaucoup de femmes l'on fait

Ta mère a dû faire face
Aux problèmes de race
Qui ne devrait pas exister
Dans le pays de la liberté
Des droits de l'homme et de la révolution
Fleuves de toutes les passions

Ta mère déracinée t’as donné la vie t’as élevé
Comme beaucoup de femmes l’ont fait

Elle a pensé d’abord à toi
Elle a du faire des choix
Pour faire face à ce brise-glace
Et a ces idées qui nous dépassent
Elle n’a jamais baissé les bras
Elle a vécu un combat

Ta mère déracinée t’as donné la vie t’as élevé
Comme beaucoup de femmes l’ont fait

Elle a dû renier ce qu’elle était
Pour que tu sois tel que tu es
Elle a dû oublier d’être portugaise
Pour être française
Elle a dû oublier sa culture
Pour que tu vives ton futur

Ta mère déracinée t’as donné la vie t’as élevé
Comme beaucoup de femmes l’ont fait

On vit dans une société cathodique

On vit dans une société cathodique
Ou ne compte que le fric
On vit dans une société individualiste
Ou tout le monde est égoïste

Et la dictature du pouvoir
Dans un monde sans espoir
Ou les gens ne vivent que pour la célébrité
Dans des émissions de télé-réalité

On fabrique des stars à la chaîne
Qui seront oubliés à la prochaine
On vend du rêve et de la gloire
Et les gens croient devenir des stars

Mais ce n’est que de la poudre aux yeux
Pour des jeunes qui veulent briller au plus haut des cieux

On vit dans une société cathodique
Ou ne compte que le fric
On vit dans une société individualiste
Ou tout le monde est égoïste

Une fleur éphémère

Une fleur éphémère
Comme un mystère
Mystère de l’eau et de la terre
Terre de vie, terre de mort
Des gens qui vient, des gens qui meurent
Des gens qui rient, des gens qui pleurent
Tant de joie, tant de peine
Là ou triomphe la haine
La haine d’un peuple
La haine d’une religion
Tout simplement la haine de la différence
Pourtant on est tous différents
On a tous le droit de vivre
Une fleur éphémère
Comme un mystère
Au milieu de tant de guerres
Et de tant de triomphes amères
Lorsque mourra la fleur
On ne trouvera plus le bonheur
On aura oublié jusqu'à la vie
Et on sera parti loin d’ici
De cette fleur ne restera que la terre
Qu’il l’aura vu naitre
Et mourir dans ce monde en poussière
Ou avoir est plus important qu’être

Ils ne croient pas

On est un couple d’homo comme ils disent
Derrière nous ils nous méprisent
Il regarde notre enfant
Avec leurs yeux bien pensants

Refrain
Ils ne croient pas
Que c’est bien deux papas
Ils ne comprennent pas
Qu’on veuillent être papa

Que l’on ait envie de se lever
Pour lui donner à manger
A ce petit bébé
Que l’on ait envie de l’élever
Lui faire faire ses premiers pas
Et s’émerveiller de ça

Au Refrain

Le voir grandir et aimer
Comme à regrets
Ne pas vouloir le partager
Avec toutes ces pépés
Te voir te marier
Toi notre bébé

Au Refrain

Ne pas penser au mal
Ne pas penser que tu sera marginal
Car tu n’auras pas comme parents
Ceux qu’on tous les enfants
Ne pas penser que tu te battras
Pour ce qu’on dira sur tes papas

Au Refrain(x2)

A force de …

Qu’il soit noir ou blanc
Catholique ou musulman
Qu’importe la couleur
Ce qui compte c’est le cœur

A force d’idéal
On vaincra le mal
A force de labeur
On vaincra la noirceur
A force d’y croire
On vaincra le désespoir

Qu’importe d’ou on vient
Le principal c’est d’aimer
Qu’importe d’ou on vient
Le principal c’est d’exister

A force d’aimer
On s’oblige à rêver
A force de chanter
On obligera à parler
A force de croire
On fera oublier ce miroir

Qu’on soit noir ou blanc
Catholique ou musulman
Qu’importe la couleur
Ce qui compte c’est le cœur

Aucun courage

Je n’ai vu aucun courage
Aucun courage dans leurs yeux
Quand qu’ils ont tirés sur eux
Je n’ai vu que de la rage

Envers ceux qui été différents
Envers ceux qui n’avaient pas le même sang
Comme si ils avaient oubliés que l’on est tous frères
Que l’on vit sur la même terre

Je n’ai vu aucun courage
Aucun courage dans leurs yeux
Quand qu’ils ont tirés sur eux
Je n’ai vu que de la rage

Envers des gens innocents
Qui été là au mauvais moments
Envers des enfants qui croyaient en un avenir
Et qui se sont vu mourir

Je n’ai vu aucun courage
Aucun courage dans leurs yeux
Quand qu’ils ont tirés sur eux
Je n’ai vu de la rage

On est d’une génération désespéré


On est d’une génération désespéré
Qui ne croit plus en rien
Car on leur fait plus de mal que de bien

On est d’une génération désespéré
Qui traîne sa galère
Sur cette terre amère

On est d’une génération désespéré
Qui ne croit plus en son avenir
Qui ne pense qu’à fuir

On est d’une génération désespéré
On a plus le choix
On ne croit plus en soi

On est d’une génération désespéré
Qui ne croit plus en rien
Car on leur fait plus de mal que de bien

Il a vu sa famille massacré

Il a vu sa famille massacré
Par des gens qu’ils connaissaient
Ils avaient été ses amis
Mais ont sombrés dans la folie

La folie meurtrière de deux ethnies
Qui vivaient ensemble depuis des décennies
Et qui d’un coup se sont détruites
Et que l’ont a poussé à la fuite

La fuite d’une maison aimée
Pour ne pas se faire tuée
La fuite d’un pays en guerre
Retrouverons ils la lumière ?

Il a vu sa famille massacré
Par des gens qu’ils connaissaient
Ils avaient été ses amis
Mais ont sombrés dans la folie

Il a été laissé pour mort
Y croit-il encore ?
Il a été défiguré
Pourra-t-il cicatrisé ?

Pourra t-il pardonner ?
Ceux qu’ils lui ont fait
Pourra-t-il oublier ?
Pour enfin vivre sa vie à jamais

Il a vu sa famille massacré
Par des gens qu’ils connaissaient
Ils avaient été ses amis
Mais ont sombrés dans la folie

C’était tout là-bas
Dans ce pays le Rwanda
C’était il y a douze ans
Mais cela est toujours un tourment

Pour les génocidés
Qui ont vu leur famille massacré
Par des gens qu’ils connaissaient

Vie et mort


Vie et mort
Toujours encore
Ici la violence
On est en souffrance
Dans l’indifférence
On rêve d’un autre monde
Loin de cette mort qui inonde
Le sexe est banalisée
Comme la violence dans les cités
Pourra t’on un jour vivre autrement
Loin de cette société qui nous ment
Loin de ces gens qui ne savent pas
Et ne sauront jamais
Ils ne savent que violer
Et prendre au lieu de nous faire rêver
Et de croire en l’amour
Loin de cet univers trop lourd

Je suis une fille ronde

Je suis une fille ronde
Dans ce monde
Avec ses réflexes
et ses complexes
Je suis une fille ronde
Dans ce monde
Qui ne veut pas rentrer
Dans le moule de la société
Je suis une fille ronde
Dans ce monde
Qui ne se fait pas draguer
Et qui est esseulé
Je suis une fille ronde
Dans ce monde
Je suis marginal
Et cela m’ est fatal
Je suis une fille ronde
Dans ce monde
Et je rêve à un jour
Ou moi aussi j’aurais droit à l’amour
Je suis une fille ronde
Dans ce monde
Ce en quoi je crois
C’est d’avoir la foi
Je suis une fille ronde
Dans ce monde
La foi en la vie
En notre vie