Bloqués..
Auteur : Ze Lamélie
Série dont est tirée la fiction : Hélène et les garçons, Les mystères de l'amour
Rating : tout public
Pairing : Cathy/ Christian
Disclaimer : les personnages appartiennent à Jean Luc Azoulay
Note : Cadeau pour Marion pour l'opération de Noel 2023
La neige tombait sur la région parisienne, Christian avait du mal à avancer, la route était bloquée, il était pas loin du garage. Il s'arrêta et alla au garage attendant que la route soit dégagé.
Cathy aussi alla au garage pour les mêmes raisons.
Christian : tiens toi aussi, tu t'es retrouvé bloqué.
Cathy : oui
Christian : tiens assieds toi et prend la couverture, il fait froid.
Cathy : Merci. Fanny est pas avec toi ?
Christian : Non , elle est partie en dédicaces dans le sud et toi tu es pas avec José.
Cathy : Non, j'avais une course à faire. Il s'occupe du studio avec Julien.
Christian : ça fait bizarre d'être ici
Cathy : Oui, ça rappelle des souvenirs. J'ai l'impression que Johanna va passer la porte et te sauter dessus.
Christian : C'était dans une autre vie.
Cathy : Jamais à cette époque, je me serais imaginé avec José, et encore moins avoir des enfants avec lui.
Christian : C'est les mystères de l'amour.
Cathy : Oui, toi aussi je t'aurais jamais imaginé avec une fille comme Fanny.
Christian : Tu veux dire que le petit rigolo n'aurait jamais pu faire craquer une fille comme Fanny.
Cathy : Non, je dis que pour moi, tu aimais tellement Johanna, et Fanny est tellement différente.
Christian : Oui, c'est vrai, je sais pas pourquoi j'ai dit ça enfin si, je me sentais tellement moins bien qu'Etienne et Nicolas à cette époque.
Cathy : Christian, tu sais très bien que tu étais tout aussi mignon qu'eux.
Christian dit-il en la regardant : J'en avais pas l'impression., Peut-être parce que celle sur laquelle j'avais craqué au début en avait préféré un autre.
Cathy: Christian, je…
Christian : Ne dis rien, il y a prescription. Je vais aller regarder ou en est le temps dehors et si les routes sont débloqués.
Christian se leva et regarda s'il neigeait toujours. Il neigeait toujours, il était coincé avec Cathy et il ne pouvait pas retirer ce qu'il venait de dire. Il avait du mal à regarder Cathy, pourquoi il lui avait dit ça, c'était il y a trente ans, ça ne devrait pas le toucher autant.
Cathy rompit le silence pesant qui s'était installer : Christian, j'ai préféré Étienne c'est vrai mais c'était un coup de foudre. Ça n'a rien à voir avec le fait que tu étais moins bien qu'eux. Et regarde aujourd'hui c'est toi qui vit avec une star qui à la moitié de ton âge, finalement c'est toi le plus mignon.
Christian : Oui, et je continue de me demander comment elle peut m'aimer.
Cathy : Tu es sérieux ? Tu es très beau. N'importe quelle femme craquerait encore plus aujourd'hui qu'à l'époque.
Christian : Tu dis ça pour me faire plaisir.
Cathy : Regarde moi, dans les yeux, je ne te mens pas.
Il la regarda, il vit dans ses yeux qu'elle ne mentais pas. Tous les deux étaient troublés par le regard de l'autre Leurs visages se rapprochèrent dangereusement. Christian tourna la tête.
Christian : On ne peut pas.
Cathy : Oui.
Christian : On devrait parler d'autre chose ? Tiens comment tu es devenue photographe ?
Cathy: Quand j'ai retrouvé Étienne, il était mannequin, j'ai voulu l'accompagner mais je devais m'occuper de Julien , et je suis devenu photographe en restant dans le milieu car ça me permettait de moins voyager. Voilà ça a commencé comme ça.
Christian : D'accord. Quand j'étais photographe, j'ai suivi une formation.
Cathy : Ah oui tu as été photographe, je serais curieuse de voir ce que tu faisais.
Christian : J'ai surtout fait des catalogues de maillots c'est d'ailleurs comme ça que j'ai retrouvé la bande quand ils habitaient Love Island.
Cathy : J'aurais aimé les retrouver là bas, Julien aurait perdu moins de temps avec José.
Christian : On ne peut pas refaire le passé. Et puis la dernière fois qu'on y est allé tous ensemble. José a pas été top avec toi.
Cathy : C'est vrai.
Soudain, elle frissonna, Christian se rapprocha avec la couverture et la mit au dessus de ses épaules et la serra dans ses bras pour la réchauffer.
Christian : Cathy, tu as moins froid.
Cathy : Oui, merci.
Tous les deux étaient troublés plus qu'il ne voulait l'admettre surtout après le presque baiser. Chacun sentais le souffle de l'autre. Leurs visages étaient proches , trop proches. Christian sentait la chaleur du corps de Cathy, son parfum enivrant et sa poitrine toute proche. Le désir montait en lui. Cathy aussi sentait la chaleur du corps de Christian, son odeur virile. Christian desserra son étreinte.
Christian : Ca va mieux ?
Cathy : Oui. Merci.
Il se releva pour voir ou ça en était dehors, il s'était arrêté de neiger. Il alla voir mais la route était toujours bloqué , les voitures n'avançaient pas. Il retourna au garage. Il était beaucoup trop proche de Cathy si les routes ne se débloquaient pas, il avait peur de ce qu'il pourrait se passer. Cathy était bien trop proche et le troublait beaucoup trop pour être seul avec elle aussi longtemps.
Cathy aussi sentait que tout pouvait déraper. Christian la troublait plus qu'elle ne voulait l'admettre.
Christian : On est toujours bloqué, les voitures n'avancent pas sur la route.
Christian frissonnait, il avait froid. Il alla sur le canapé à l'opposé de Cathy.
Cathy : Tu as froid reste pas si loin, tiens la couverture , c'est à moi maintenant de te réchauffer.
Elle lui mit la couverture sur les épaules, la encore ils étaient tout proches. Christian ne la regardait pas , il savait qu'en plongeant son regard dans le sien, il aurait du mal à ne pas l'embrasser. Il ne devait pas craquer. .
Cathy : Je peux te poser une question ?
Christian : Oui
Cathy : Pourquoi tu as arrêté d'être photographe ?
Christian : Johanna m'a quitté du jour au lendemain sans explications, je suis devenu alcoolique, j'ai été viré. Après j'ai repris la musique en rentrant en France, j'ai rencontré une jeune femme Angèle qui m'a sorti de l'alcool et aprés j'ai rencontré Fanny et la musique nous a unit, nous as fait tomber amoureux , et aujourd'hui encore on compose et on fait tout ensemble.
Cathy : Elle est belle votre histoire. Tu vois Fanny a toutes les raisons de t'aimer, tu es un excellent musicien, tu lui écris et compose ses chansons en plus d'être beau .
Christian en relevant la tête : Merci.
Le regard de Cathy le troubla, il finit par l'embrasser. Elle continua le baiser. Elle enleva la couverture, passa ses mains sous le tee shirt de Christian.
Christian arrêta le geste de Cathy et le baiser : Non, on ne peut pas faire ça.
Cathy : Oui, tu as raison, on ne devrait pas. Mais j'ai terriblement envie de toi ce soir.
Christian : Arrête Cathy, tu aimes José. J'aime Fanny.
Cathy : Dis moi que tu n'en as pas envie.
Christian : Je peux pas dire ça, tu sais bien que tu es désirable.
Cathy : On est bloqué ici, on a froid , c'est un bon moyen de se réchauffer. Je vais avoir du mal à ne pas t'embrasser. Ce qui se passe dans le garage ce soir, reste dans le garage. On est seuls au monde, personne n'en saura rien.
Christian : Je...
Cathy l'empêcha de répliquer d'un baiser appuyé et langoureux. Il finit par se laisser faire. Elle lui enleva son tee-shirt. Il lui enleva son tee-shirt. Il l'allongea sur le canapé, il embrassa chaque parcelle du corps de Cathy, lui défit son pantalon, elle gémissait et frissonnait de plaisir..Leurs corps ne firent qu'un. A la fin, essoufflés, dans les bras l'un de l'autre. Ils finirent par reprendre leur souffle. Cathy faisait courir ses doigts sur le torse de Christian.
Cathy : Je devrais regretter mais j'y arrive pas. J'ai adoré tes baisers, ta peau , ta bouche.
Christian : Cathy ….
Cathy : Je sais, je sais, tu te sens coupable à cause de Fanny. Mais ici dans ce garage, on est seuls au monde , il n'y a que nous.
Elle l'embrassa et l'attira à elle et lui glissa à l'oreille : J'ai encore envie de toi.
Christian ne put résister à ses mots là ,il y a 30 ans , il aurait tellement voulu qu'elle lui dise ces mots là, c'était Cathy, la belle Cathy, celle qui au premier regard l'avait fait chavirer. A nouveau, ils firent l'amour intensément, fougueusement comme si demain n'existait pas. Là au cœur de la nuit froide, dans ce garage, leurs gémissements se confondaient en un seul cri.