Retrouver l'amour
Auteur : Ze Lamélie
Série dont est tirée la fiction : Les vacances de l'amour
Rating : tout Public
Disclaimer : les personnages appartiennent à Jean Luc Azoulay
Elle était attablée à la terrasse du café. Elle retrouvait la liberté, enfin elle ne portait plus ce masque sur son visage, elle avait enfin retrouvé son visage. Elle devait beaucoup à ce nouveau programme qui lui avait permis de n’avoir pas à payer la chirurgie. Eh oui, les dommages subits dans un accident étaient intégralement remboursés en tant que chirurgie réparatrice, et voilà, elle retrouvait les regards normaux des gens, enfin, et ceux insistants des garçons, bien que depuis Nicolas, elle s’était interdit d’aimer.
Soudain un homme vient l’aborder.
Homme : Désolé de vous aborder comme ça, mais je suis resté subjugué par vos yeux.
Jeanne : Merci, c’est gentil.
Homme : Surtout que ça fait bien longtemps qu’une femme ne m’a pas fait cet effet-là.
Jeanne : C’est vrai, ou vous racontez ça à toutes les filles.
Homme : Non, c’est vrai, je vous assure, cette fille fut mon seul amour, mais je l’aimais trop je crois, elle m’aimait mais pas autant, et m’a quitté pour un autre. Je sais pas pourquoi je vous raconte tout ça, j’ai l’impression de vous connaître alors qu’on ne se connaît pas. D’ailleurs, je me suis pas présenté, je m’appelle Christophe.
Jeanne : Et moi je m’appelle Jeanne, et je peux très bien vous comprendre, j’ai moi aussi aimé énormément quelqu’un, et puis j’ai eu un accident, et il est finalement retourné avec l’amour de sa vie.
Christophe : Oh, vous avez dû souffrir.
Jeanne : Oui et non, car je pense que j’ai toujours su qu’il retournerait vers elle. Moi aussi je me demande pourquoi je vous raconte tout ça, c’est bizarre.
Christophe : Oui, on devait avoir besoin de parler tout bêtement. Si je vous offrais à dîner, on continuerait de parler.
Jeanne : Excellente idée.
Christophe emmena Jeanne à L’Alfredo’s Café.
Jeanne : C’est bizarre, j’ai l’impression de connaître cet endroit.
Christophe : Ah oui, tu y es peut-être déjà venue.
Jeanne : Non, en fait, je pense que mes anciens amis et mon ex m’en ont parlé. Ils s’y retrouvaient souvent quand ils habitaient Paris.
Christophe : Ah, si ça te rappelle ton ex, on peut changer d’endroit.
Jeanne : Non, j’aime bien, et puis ça me rappelle mes amis que j’ai quitté trop vite.
Christophe : Moi aussi, ça me rappelle mes anciens amis que j’ai perdus de vue.
Jeanne : Ce serait drôle si c’étaient les mêmes.
Christophe : Oui, c’est vrai tiens, je vais te parler d’eux. Donc je jouais dans un groupe avec eux.
Jeanne : Attends, les miens aussi avaient un groupe.
Christophe : Alors, ils s’appelaient Olivier, Sébastien, José, Cynthia, Nicolas et Jimmy quand Nicolas est parti en Australie.
Au son du prénom de Nicolas, Jeanne avait tressailli. Elle n’arrivait pas à y croire. Le premier homme avec lequel elle sortait depuis des mois, depuis qu’elle avait quitté Love Island, était un de ces anciens amis.
Christophe s’était tu, il la regardait, il avait compris dans ses yeux que c’étaient bel et bien les mêmes amis, et que l’un d’eux étaient l’ex de Jeanne.
Il lui prit la main : J’ai compris, j’arrête de t’en parler, je vois bien dans tes yeux que ça te fait encore mal de parler d’eux.
Jeanne : Merci Christophe, tu es exactement comme ils t’avaient décrit, gentil, à l’écoute, et sincère.
Christophe : Ah oui, ils t’ont parlé de moi.
Jeanne : Oui, ils m’ont parlé de toi quand ils ont parlé de leur vie à Paris, surtout Johanna qui racontait comment elles vous avaient mis ensemble Manuela et toi, bien que votre couple aie pas tenu, elle en était fière.
Christophe : Ah, ça m’étonne pas de Johanna.
Jeanne qui préféra changer de sujet : Qu’est-ce que tu fais dans la vie maintenant ?
Christophe : Je travaille dans une maison de disques, je recherche de nouveaux talents.
Jeanne : Ah, toujours dans la musique, alors tu joues toujours ?
Christophe : Un peu, mais surtout pour moi, chez moi, je n’ai jamais pu rejouer dans un groupe.
Jeanne : Parle-moi de ton travail, des jeunes talents que tu as découverts.
Pendant qu’il parlait, Jeanne le regardait. Les yeux de Christophe brillaient tellement il était passionné par ce qu’il racontait. Il en était que plus beau. Jeanne était de plus en plus sous le charme de ce jeune homme aux cheveux longs ramenés en queue de cheval. Mais elle avait peur, elle connaissait les histoires qu’ils avaient connu avec Manuela et Nathalie, et elle avait très peur, elle ne voulait pas être un substitut pour oublier un ancien amour.
Christophe tout en parlant regardait Jeanne. Elle était magnifique, ses yeux bleus envoûtants l’avaient complètement envoûté , jamais il n’avait ressenti ça depuis Manuela. Il avait qu’une envie, l’aimer et la protéger. Il ne pouvait expliquer ce qui lui arrivait, mais ce qu’il savait, c’est que Jeanne était d’ors et déjà importante pour lui.
Christophe : Bon, je vais m’arrêter de parler sinon je vais finir par t’ennuyer.
Jeanne : Mais tu ne m’ennuies pas. J’adore les gens passionnés.
Christophe : C’est gentil. Et sinon, tu fais quoi dans la vie, toi ?
Jeanne : Je continue de faire ce que je faisais à Love Island, des bijoux fantaisie, mais au lieu de les vendre sur le marché comme sur l’île, je les vends sur Internet.
Christophe : Ah, faudra que tu me les montres.
Jeanne : Justement, le collier et le bracelet que je porte, c’est moi qui les ai faits.
Christophe : Ah, je comprends mieux pourquoi ils mettent autant tes yeux en valeur.
Jeanne rougit : Merci.
Christophe : Tu sais que tu es encore plus belle quand tu rougis.
Jeanne : Arrête.
Christophe : Mais c’est vrai.
Le repas terminé, Christophe après avoir payé l’addition, raccompagna Jeanne chez elle.
Jeanne : Merci Christophe pour cette merveilleuse soirée et pour m’avoir raccompagné.
Christophe : Merci à toi d’avoir égayé ma journée et cette soirée.
Et il s’avança vers elle et l’embrassa sur la bouche, elle se laissa faire. Ce baiser fut court mais intense de part et d’autre, pour chacun, c’était la promesse d’un nouvel amour.
Après ce baiser, ils s’échangèrent leur numéro de téléphone et se quittèrent bien qu’ils n’en aient pas envie ni l’un ni l’autre.
Jeanne mit du temps à s’endormir cette nuit-là, mais pour une fois ce n’était pas à Nicolas et à sa vie d’avant qu’elle pensait, mais à Christophe, à ce baiser, à cette soirée, à cet homme gentil, prévenant, adorable qu’elle avait rencontré et qu’elle semblait connaître déjà depuis si longtemps alors qu’elle l’avait rencontré l’après-midi même. Elle finit par s’endormir plus forte et plus confiante dans l’avenir.
Le lendemain.
La sonnette d’entrée la réveilla.
Elle regarda par l’œilleton et vit Christophe qui était là avec des croissants, elle n’en croyait pas ses yeux. Et en même temps, elle était tellement heureuse de le revoir.
Jeanne : Une minute.
Elle s’habilla très vite et mit une touche de maquillage.
Elle ouvrit la porte.
Jeanne : J’espère ne pas t’avoir trop fait attendre.
Christophe : Non, et puis ça valait le coup d’attendre. Tiens, je t’ai apporté des croissants. Tu me manquais déjà depuis hier, je sais que je devrais pas faire ça, on vient de se rencontrer, mais j’y peux rien.
Jeanne : Merci pour les croissants, et ne t’excuse pas, tu me manquais aussi.
Christophe l’embrassa à nouveau et ce baiser fut long, au début tendre, il devient passionné.
Christophe avait pensé toute la nuit à elle, n’avait rêvé que d’elle. Mais il avait peur peur de ce qu’elle avait vécu avec son ex, peur de trop l’aimer, trop vite.
Jeanne finit par arrêter le baiser, pas qu’elle n’en avait pas envie, bien au contraire.
Mais il fallait qu’elle lui parle, qu’elle lui dise toute son histoire, tout son passé, avant que leur relation n’aille plus loin.
Jeanne prit un croissant.
Jeanne : Ils ont l’air très bons, encore merci.
Christophe : De rien, je voulais te faire plaisir.
Jeanne : Hum hum, je vais finir par y prendre goût.
Christophe : C’est fait pour ça . Bon je dois aller au boulot là. Je voulais juste te voir avant d’y aller, ça te dit un ciné ce soir.
Jeanne : Oui, je veux bien. Surtout que je veux te parler.
Christophe en lui mettant un doigt sur la bouche : Tu n’es pas obligée.
Jeanne : Si, je veux que tu saches.
Christophe : Ok.
Et il l’embrassa longuement avant de s’en aller.
En le regardant partir, Jeanne sentit qu’elle était déjà amoureuse de lui, elle attendait déjà avec impatience de le revoir le soir même.
Le soir, il vint la chercher pour l’emmener au ciné. Elle l’attendait. Encore une fois, il était subjugué par sa beauté et ses yeux.
Jeanne : Qu’est-ce que tu as à ouvrir la bouche comme ça ?
Christophe : Je suis juste subjugué par toi.
Jeanne rougit : Arrête, je ne suis pas si belle que ça.
Christophe : Tu es la plus belle pour moi.
Arrivé au ciné, ils s’assirent une fois le film commencé.
Christophe approcha sa main de celle de Jeanne et la prit.
Jeanne en sentant sa main sentit tout contrôle sur elle-même l’abandonner, et elle se tourna vers lui et l’embrassa d’un baiser si passionné et si fort que Christophe eut du mal à se ressaisir. Jeanne finit par se retourner et se rasseoir. Ce baiser, elle n’avait jamais perdu le contrôle d’elle-même à ce point. Elle se sentait totalement tomber amoureuse de lui, il fallait qu’elle lui dise tout , qu’elle lui parle avant qu’elle n’en aie plus le courage.
Christophe aussi avait été ébranlé par ce baiser, et se sentait aussi amoureux d’elle.
Le film terminé, il la raccompagna.
Jeanne commença à lui raconter.
Comment elle avait rencontré José d’abord, puis la bande, puis comment elle était tombée amoureuse de Nicolas, comment elle avait été heureuse avec Nicolas dans sa cabane. Elle lui raconta aussi le retour d’Hélène. Qu’elle était enceinte de Nicolas avant son accident finalement, et comment elle était revenue avec son masque de brûlée sur l’île et avait vu Nicolas heureux avec Hélène et était donc partie de l’île pour ne plus jamais y revenir, et aussi comment elle avait fait promettre à Rudy le chauffeur de taxi ami de la bande de ne jamais dire qu’elle était vivante.
Pendant tout ce temps, Christophe l’écouta, ne l’interrompant pas.
A la fin de son récit.
Jeanne lui dit : Alors, tu crois vraiment qu’après tout ça, tu vas me pardonner d’avoir fait croire à tes anciens amis que je suis morte.
Christophe : Je n’ai rien à te pardonner, c’est à toi-même que tu dois pardonner, ce que tu as fais, tu l’as fait pour toi, et parce que tu pensais que tu ne trouverais plus le bonheur là-bas. Je ne t’en veux pas, et t’en voudrai jamais.
Jeanne : Merci. Je t’aime.
Christophe à ses mots l’embrassa et lui dit: Je t’aime aussi depuis que je t’ai vue dans ce café.
Ils s’embrassèrent, et chacun sentit en lui le désir de l’autre monter.
Ils ne pouvaient plus se détacher l’un de l’autre.
Ils étaient un, et passèrent ensemble une nuit magique pour chacun d’eux.