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 La femme de mon meilleur ami

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Ze Lamélie
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Ze Lamélie


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MessageSujet: La femme de mon meilleur ami   La femme de mon meilleur ami EmptyMar 29 Mar - 15:57

La femme de mon meilleur ami



Auteur : Ze Lamélie
Série dont est tirée la fiction : Les mystères de l'amour
Rating : tout public
Disclaimer : les personnages appartiennent à Jean Luc Azoulay

Jeanne s’était discuté avec Nicolas à propos de Fanny, elle était allée vers sa voiture. Christian avait tout entendu et savait que Jeanne malgré sa force serait mal. Jeanne n’avait pas encore démarré, il rentra dans la voiture. Elle était allongée sur le volant en train de pleurer. Il la prit dans ses bras et lui caressa les cheveux. Il ne dit rien, tout ce qu’il pouvait dire était dérisoire, face au malheur de Jeanne, de voir s’éloigner celui qu’elle aimait. Il savait qu’aucun mot ne pouvait changer le mal qu’on avait. Il l’avait vécu avec Johanna, Angèle.

Jeanne finit par arrêter de pleurer et se releva.

Jeanne : Merci Christian.

Christian : Ne me remercie pas, je sais ce que c’est de voir les gens qu’on aime nous faire du mal et j’ai aussi fait du mal à celle que j’aimais. Donc je suis là pour toi en tant qu’amie et pour me faire pardonner pour toutes les fois où j’ai fait souffrir les femmes que j’aimais.

Jeanne : Je …

Christian : Ne dis rien. Je vais prendre le volant, tu n’es pas en état.

Jeanne sortit et laissa le volant à Christian.

Christian démarra et ils partirent.

Jeanne : Où tu m’emmènes ?

Christian : Dans un endroit qui m’a souvent permis d’aller mieux quand j’allais pas bien.
Jeanne regardait Christian, et bizarrement elle avait l’impression de le voir pour la première fois. Peut-être parce qu’elle le connaissait finalement peu, elle ne l’avait connu que peu de temps avant son accident et depuis qu’elle était revenue, ils n’avaient pas vraiment eu le temps d’être vraiment amis. C’était un homme fragile, un véritable ami avec de vraies failles. Il avait un charme, un charisme qu’il dégageait. Il dégageait aussi une force. Elle se sentait déjà mieux.

Ils roulèrent un moment sans un mot, Jeanne pensant à sa relation avec Nicolas qui était en train de se finir, elle avait voulu sauver son histoire mais en fait, ils étaient en train de finir par se détester. Ils auraient en fait dû se séparer, il y a bien longtemps. L’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre n’était plus le même.

Christian se gara bientôt sur un chemin. Il sortit de la voiture et alla ouvrir à Jeanne. Il lui prit la main pour l’aider à sortir de la voiture. Il ne lui lâcha pas la main et ils se frayèrent un chemin à travers les arbres et trouvèrent un endroit caché au milieu des arbres. Une rivière coulait, la beauté et la tranquillité du lieu plut à Jeanne. Elle comprenait pourquoi Christian l’avait amené ici. Ici, seule la nature nous répondait. Il y avait un banc recouvert de lierre, Christian s’y assit et Jeanne qui n’avait pas lâché sa main le suivit.

Jeanne rompit le silence qui régnait entre eux : C’est magnifique ici et tellement calme.

Christian : Oui, je viens ici quand j’ai besoin de faire le point. Ça m’est beaucoup arrivé ces derniers temps.

Jeanne : Merci en tout cas de me faire partager ça.

Christian : Ce n’est rien, tu en as besoin. Tu sais, Nicolas n’aime pas Fanny.

Jeanne : Je sais mais je crois aussi qu’il m’a trompé avec elle parce qu’il ne m’aime plus. Je pense que nôtre histoire est finie.

Christian : Je ne sais pas, j’ai l’impression qu’il t’aime encore, même si en ce moment il ne sait pas te le montrer.

Jeanne : Non, il m’a aimé oui, mais c’était dans une autre vie, à Love Island. Ici à Paris, notre histoire n’a plus lieu d’être. On a changé, on est plus les mêmes, on a cru pouvoir se retrouver mais c’était de la nostalgie.

Christian : Tu le crois vraiment ?

Jeanne : Oui, mais ça m’empêche pas d’avoir mal, car je pensais qu’il serait le père de mes enfants, l’homme de ma vie. Aujourd’hui, je me sens très seule et très moche.

Christian : Tu n’es pas seule, Jeanne. Je suis là, Rudy est là , les autres aussi. Tu es notre amie. Tu n’es pas moche, tu es même la plus belle de la bande.

Jeanne : Tu dis ça pour me flatter.

Christian : Non, je suis sincère, regarde-moi. Tu as des yeux bleus étincelants dans lesquels on pourrait se noyer. Tu es une beauté n’en doute pas.

Jeanne : Merci Christian, ça me touche.

Christian : Tu sais, si j’osais ….

Jeanne : Oui.

Christian : Non, on est amis. C’est une mauvaise idée.

Jeanne : Tu sais, j’en ai envie aussi.

Christian approcha alors son visage de celui de Jeanne, et lentement approcha ses lèvres des siennes et l’embrassa. Elle répondit à son baiser et de tendre le baiser se fit de plus en plus passionnel.

Ils finirent par se séparer.

Christian : Je … on ne peut pas faire ça, Jeanne. Tu viens juste de rompre avec mon meilleur ami. C’est une bêtise.

Jeanne : Oui, tu as raison. C’est une bêtise. Mais ce baiser m’a fait me sentir vivante comme je ne m’étais pas senti depuis longtemps.

Christian : Ne me dis pas ça, ça me donne encore plus envie de t’embrasser.

Jeanne : Embrasse-moi !

Christian embrassa à nouveau Jeanne, intensément, langoureusement. Dans ce cadre magnifique ou seul le clapotis de l’eau se faisait entendre. Ils étaient seuls au monde.

Ils s’embrassèrent longuement, ils avaient oubliés le temps et l’espace et même où ils étaient. Christian serrait dans ses bras Jeanne, il avait peur que tout ça ne soit qu’un rêve, que la femme qu’il tenait dans ses bras n’était qu’une illusion. Il avait toujours trouvé Jeanne très belle. Mais jamais il n’aurait imaginé pouvoir la tenir dans ses bras et l’embrassé pour lui elle était la femme de son meilleur ami. Mais aujourd’hui tout était différent. Il donnerait tout pour la protéger.

Jeanne : Je n’ai pas envie de partir, Chris.

Christian : Moi, non plus … mais on ne peut pas passer la nuit ici.

Jeanne : Je ne peux pas rentrer à la maison et je n’en ai pas envie.

Christian : Je peux te déposer chez Rudy si tu veux.

Jeanne : Je n’ai pas envie de te quitter, non plus dit-elle en l’embrassant.

Christian : Moi aussi, mais ce n’est pas raisonnable.

Jeanne : Je n’ai pas envie d’être raisonnable.

Christian : Moi aussi. J’ai une idée, je connais une petite auberge tout près d’ici. Elle est magnifique.

Jeanne : D’accord pour l’auberge, je te fais confiance.

Dans les bras l’un de l’autre, ils retournèrent à la voiture. Christian reprit le volant. Jeanne, côté passager le regarder. Elle était arrivée ici, se sentant si mal, si seule et là elle repartait plus heureuse qu’elle ne l’avait été depuis bien longtemps.

Ils arrivèrent très vite vers la petite auberge. Elle était d’aspect coquet, ils rentrèrent à l’intérieur et demandèrent à la réception une chambre pour deux. La dame qui l’ai trouvé très beaux tous les deux, leur donna sa meilleure chambre. Ils montèrent vers leur chambre. Dans la chambre, la décoration était de toute beauté le lit était en acajou, et à baldaquin. Jeanne regarda l’homme qui était avec elle. L’homme qui l’avait fait tout oublié en l’espace de quelques heures. Elle se serra fort contre lui.

Christian : ça te plait ?

Jeanne : C’est magnifique.

Christian : Content que ça te plaise.

Jeanne embrassa Christian. Ils s’embrassèrent fougueusement et basculèrent sur le lit. Christian et Jeanne se déshabillèrent rapidement et découvrirent leurs deux corps, ils firent l’amour.

Au petit matin, le lendemain, enlacés, Jeanne se réveilla la première, le soleil était levé à travers la fenêtre. Mais elle n’avait aucune envie de se lever. Elle était bien dans les bras de Christian, elle releva la tête pour le regarder dormir, il avait ce sourire pendant son sommeil. Un sourire qui la faisait craquer. Elle l’embrassa au bord des lèvres, ce qui le réveilla.

Christian : Tu es déjà réveillée ?

Jeanne : Oui, et en voyant ton sourire quand tu dormais je n’ai pas pu m’empêcher de t’embrasser, tu m’en veux pas de t’avoir réveillé.

Christian : Bien sûr que non.

Il l’embrassa tout en parlant et il la retourna. Tous les deux firent à nouveau l’amour. Ils n’avaient pas envie de partir de l’auberge. Ils restèrent longtemps enlacés et se décidèrent finalement à prendre une douche. Ils s’habillèrent et sortirent de l’auberge après avoir payé.

Ils retournèrent à la voiture. Conscients que leur petite escapade prenait fin. Ils restaient silencieux. Il était dur pour eux de revenir à la réalité.

Christian finit par rompre le silence.

Christian : tu sais qu’on doit rentrer à la maison ?

Jeanne : Oui, je sais et j’ai aucune envie d’y retourner. Je veux être juste avec toi.

Christian : Il faut que tu parles à Nicolas. Même si votre histoire est finie, il faut que ce soit claire pour lui autant que pour toi. Et surtout on a rien pour se changer, faut bien qu’on s’habille.

Jeanne : Oui, tu as raison. Allez on rentre à la maison.

Christian, avait peur au fond de lui que Jeanne retourne vers Nicolas. Il était conscient qu’il pouvait la perdre mais il savait qu’elle devait parler à Nicolas. Leur histoire n’irait pas loin sinon.

Arrivés à la maison, Jeanne et Christian se regardèrent. Il était temps de rentrer.

Nicolas sortit de la maison au-devant d’eux : Vous étiez où tous les deux ?

Jeanne : J’avais besoin de faire le point sur nous et Christian m’a aidé.

Nicolas : Et ?

Jeanne : Nicolas, faut qu’on arrête tous les deux, c’est fini depuis longtemps mais on ne veut pas se l’avouer c’est tout. On est en train de se faire du mal.

Nicolas : Mais je t’aime Jeanne.

Jeanne : Non, tu crois m’aimer. Mais regarde au fond de toi, tu trouveras la réponse. Ah j’oubliais, je vais prendre quelques affaires et partir m’installer chez Rudy, j’ai besoin de prendre du recul et j’ai aussi besoin d’enfin trouver un travail.

Nicolas : Je. ..

Jeanne : Ne dis rien, Nicolas. Tu sais au fond de toi que j’ai raison.

Christian qui les avaient laissés seuls n’avait rien entendu de leur conversation. Il était parti dans sa chambre et s’était allongé sur son lit. Si Jeanne retournait avec Nicolas, il ne pouvait pas rester ici, les voir tous les deux ensemble après ce qu’ils avaient vécu tous les deux était impossible. Il allait aller à Toulouse, il y trouverait certainement un job et puis il arrêterait la musique. Il n’était plus un gamin, les rêves de gloire, il aurait dû les abandonner il y a longtemps. Il faudrait qu’il reprenne la photo. Il était doué à l’époque.

Alors qu’il était perdu dans ses pensées, il entendit frappé à sa porte. C’était Jeanne.

Christian : Jeanne ? Je…

Jeanne : Quoi, j’ai besoin de toi pour prendre mes affaires et partir.

Christian : Tu pars ?

Jeanne : Oui et … Tu pars avec moi ?

Christian : Tu .. . es sur , tu .. tu veux que je parte avec toi ?

Jeanne : Oui, puisque je te le demande.

Christian : Et .. Nicolas ?

Jeanne : C’est fini, je suis libre.

Christian l’embrassa alors fougueusement. Les deux amoureux firent leurs bagages et partirent, les autres ne comprenaient pas pourquoi Jeanne et Christian partaient ensemble, ni ce qu’il se passait.

José : Qu’est-ce qu’il se passe ? en les hélant.

Jeanne : C’est fini avec Nicolas. Et José ne dit rien, je sais que tu es très content alors ne joue pas l’hypocrite, je sais que pour ton pote Nicolas, ce sera toujours Hélène. Mais je ne t’en veux pas car je pense qu’au bout du compte, tu as raison. Et Christian, il part parce que cette maison recèle trop de souvenirs avec Angèle et Noémie. Ça en est trop pour lui.

José ne dit plus rien après les explications de Jeanne. Bien que pour Christian, il sentait qu’il y avait autre chose là-dessous, mais ne dit rien. Il suivit ses amis des yeux jusqu’à la voiture et à leurs regards, il comprit.

Ils rentrèrent tous les deux dans la voiture. Un dernier regard vers la maison et tous les deux partirent.

Christian : On va où ?

Jeanne : Ou tu veux, du moment que je suis avec toi.

Christian : D’accord, direction Toulouse. Je te ferais connaître ma ville natale.

Jeanne : ça me va mais avant on peut passer la nuit à l’auberge.

Christian : Bien sur, ma princesse.

Jeanne : ma princesse ? c’est nouveau ça.

Christian : Oui, parce que tu es une vraie princesse, celle de mon cœur.

Jeanne : Arrête-toi .

Christian : Pourquoi ?

Jeanne : Arrête-toi !

Christian : D’accord ! Voilà, qu’est-ce qu’il y a ?

Jeanne en l’embrassant fougueusement : ça. Après ce que tu viens de me dire, j’avais une furieuse envie de t’embrasser.

Christian : Et moi j’ai une furieuse envie de toi.

Jeanne : Repars vite à l’auberge alors.

Jeanne et Christian passèrent une nuit torride à l’auberge et le lendemain partirent pour Toulouse en train.

A Toulouse, ils trouvèrent un petit appartement et chacun trouva un boulot, Christian repris la photo et Jeanne enseigna la danse. Une année plus tard, Jeanne donna naissance à une petite fille. Cette petite fille s’appelait Alicia. Jeanne et Christian étaient heureux, ils avaient une vie de famille, un boulot qu’ils aimaient, et surtout un amour qui n’avait fait que grandir entre eux.

Leurs amis leur manquaient parfois mais ils avaient des nouvelles d’eux par moment par Hélène et Bénédicte avec qui ils étaient restés en contact. Ils savaient que Nicolas et Hélène s’étaient retrouvés et qu’après une dernière tentative Bénédicte et José s’était à nouveau séparé. José avait décidé de partir pour le Texas reconquérir Johanna qu’il n’avait jamais cessé d’aimer. Bénédicte quant à elle, avait retrouvé Sébastien et contre toute attente, ils avaient fini par former un très beau couple. Sébastien était un très bon père pour Léa et les enfants de Sébastien adoraient Bénédicte comme belle-mère. Laly , elle séparé de Jimmy avait eu un enfant de lui. Jimmy lui était très souvent en Suède et ne voyait que très peu ses enfants. Ils étaient encore tous dans la maison qui était devenu une maison d’hôtes assez réputé dans la région. Bénédicte, Nicolas et Hélène s’en occupait en l’absence de José.

FIN.

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merci elfey
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