Les Textes de Ze Lamélie

Peu importe les traditions

Peu importe les traditions
Peu importe la religion
Ce qui vous séparent
N’est pas une tare
Vous êtes une famille de cœur
Pour faire face à vos douleurs
Peu importe le qu’en dira t-on
On ne vit pas en prison
Tout ce qui vous unis
Ne peut pas être détruit
Tout ce qui médisent
Et vous méprisent
C’est par jalousie
Et par envie
Des sentiments si forts
Sont un vrai trésor
Tu lui dois la vie
Voilà ce qui vous unis
Peu importe les traditions
Peu importe la religion
Vous ne faites rien de mal
Vous avez juste le même idéal
Il n’y a rien de sale là-dedans
Juste un véritable attachement
Si vous ne comprenez pas ça
Alors allez vous en laissez-les là
Laissez les avec leur complicité
Leur formidable amitié
Peu importe les traditions
Peu importe la religion

Black, blanc, beur

Refrain :
Black, blanc, beur, c’est notre France
Black, blanc, beur c’est notre chance
Black, blanc, beur, à nous d’y croire
Black, blanc, beur, comme un espoir


Je sais les violences existent
Mais parce qu’il y a des racistes
Parce que notre monde est égoïste
Dans les cités on vit au désespoir
On a arrêté d’y croire

Au Refrain

Nos équipes de France
Militent contre l’intolérance
C’est la France qui gagne
Avec toute sa hargne
C’est Zizou et les autres
Qui seront nos apôtres

Au Refrain

On chante l’amour et l’intégration
Car elles passent aussi par la chanson
Notre France c’est aussi ces courants
Tous ses différents chants
Comme autant de voix contre le racisme
Pour réveiller la foi en l’altruisme

Au Refrain

J'ai perdu mes chimères


J'ai perdu mes chimères
Qui sont tombés en poussière
J'ai perdu mon innocence
Et j'ai vécu la souffrance
J'avais trop cru
Mais je n'y crois plus
Je ne crois plus en l'histoire
J'ai perdu tout espoir
Quand je vois le miroir
Que la société nous renvoie
Je perds la foi
J'ai peur de nos vies gâchés
Par trop d'insensibilité
J'ai peur de nos vies lassés
Par trop d'inhumanité
J'ai peur de nos vies cassés
Beaucoup trop humiliés

Je pleure

Je pleure la barbarie de ce monde
Qui nous plonge dans des misères profondes

Je pleure les guerres
Qui nous transforme en monstres sanguinaires

Je pleure les victimes souillés
Par autant d'atrocités

Je pleure les enfants humiliés
Par des adultes sans humanité

Je pleure cette société
Ou tout le monde est si pressé

Je pleure, je pleure
De voir qu'il n'y a plus de cœur

Que l'on vit à cent à l'heure
Je pleure, je pleure

Je pleure la liberté bafouée
Par avidité ou cupidité

Je pleure l'intolérance
Qui donnent autant de souffrance

Je pleure le racisme
L'antisémitisme et l'égoïsme

Je pleure la haine
Qui me fait tant de peine

Je pleure, je pleure
De voir tous ces malheurs

Je pleure , je pleure
Je pleure, je pleure

Vivre

Vivre au-delà des mots
Vivre au-delà de la souffrance
Vivre dans mes rêves
Pour oublier les guerres et les misères
Oublier les frontières
Ce monde est sans repère
Ce monde nous détruit
Chacun doit être dans un moule
La société n’accepte pas les différences
Il n’y a plus de tolérance
Il n’existe que l’intolérance
On devient de plus en plus xénophobe
Sur le globe
On n’a du mal à se faire accepter
Les gens sont pressés
La colère est reine
L’amour n’est plus roi
Le monde n’est que souffrance les gens n’ont que de la rancœur
Au fond d’eux-mêmes

Vivre sa vie

Vis ta vie en couleur
Tout en douceur
Dans un monde sans heurts
Oublie ta peur
Pour n’écouter que ton cœur
Ne pas vivre dans la rancœur
Ton rêve est au bout du chemin
Dans la rosée du matin
N’oublie jamais que la faim est là
Dans ce monde ou tu vivra
Et ou vivront tes enfants
Si on ne l’arrête pas maintenant
Demain nous mourront tous de faim
Avant qu’on est le temps de nous tendre la main
Mais d’autres auront-ils la chance ?
Vivront-ils leur enfance ?
Dans ce monde ou tout n’est qu’illusion
Vivez aujourd’hui votre passion
Pour qu’il n’y ait plus d’indifférence
Et qu’il ne reste que la tolérance
N’attendez pas que la terre se venge
Pour que les choses changent
Cueillez dés à présent
Les roses de la vie pour vos enfants

Si aujourd’hui

Si aujourd’hui
On faisait le monde de demain
Pour que le soleil luise
Et qu’enfin on se tende la main

Si aujourd’hui
Nous arrêtions la pollution
Pour que la lumière luise
Et qu’on puisse vivre sans aberration

Si aujourd’hui
Les gens se regardaient
Pour que notre vie luise
Et s’ils étaient moins pressé

Si aujourd’hui
Les gens étaient moins égoïstes
Pour que le monde luise
Pour être plus humaniste

Si aujourd’hui
Un nouveau monde pouvait naître
Pour que l’univers luise
Pour que nos enfants puissent renaître

Rêver d’un monde


Rêver d’un monde
Sans peine
Et sans haine
Où la lumière blonde

Est plus belle
Faire taire sa colère
Pour passer les frontières
Et vivre une vie éternelle

Dans ce monde rêvé
Existera-t-il un jour ?
Pour que l’amour nous entoure
Je l’ai trouvé

Mais je ne vous dirait pas où
Je vous l’avoue
Il est caché
Dans un autre univers fâché

Avec le nôtre , il sera à vous
Si vous savez le chercher partout
Il sera indiqué par un lutin
Perdu au milieu des champs dans le lointain

Vous vivrez loin de la servitude
De ce monde hideux qu’est le nôtre
Pour vivre dans le respect des autres
Et loin de cette solitude

Pourquoi ce monde ?


Pourquoi tant de gens sont cons ?
Pourquoi n’acceptent-ils pas la différence ?
Pourquoi se déteste t-on ?
Pourquoi n’y a t’il plus d’enfance ?
Ce monde part en vrille
Si on n’arrête pas maintenant
Ce monde sera une charmille
Arrêtons pendant qu’il en est encore temps

Refrain :
Pourquoi ce monde ?
Pourquoi ?(x 2)

Pourquoi tout devient si triste ?
Pourquoi l’amour n’a pas droit de cité ?
Pourquoi est-on aussi égoïstes ?
Pourquoi pense t-on à se suicider ?
Ce monde est pollué
S’y on n’y fait pas gaffe
On se réveillera sous les eaux usées
D’une rivière en crue

Au Refrain

Pourquoi ?


Ces enfants qui courent dans Jérusalem
Veulent-ils la paix ? Oui
Veulent-ils vivre dans un monde
Ou personne ne se tue ? Oui
Pour que leur père les voient grandir
Pour qu’ils puissent être libre
Dans ces deux pays en guerre
Ou n’existe plus que la haine
La haine entre ces deux religions
Pourquoi ?
Pourquoi ?
Cette haine ne devrait pas exister
Il devrait vivre ensemble
Et ne pas se tuer pour une terre
Ne pas donner à leurs enfants
Cette guerre qui n’en vaut pas la peine
Pour le nombre de vie qu’il faut payés
Pourquoi ?
Pourquoi ?

Pour ma sœur


Tu es ma grande sœur
Celle qui a toujours été là
Un énorme cœur
Peu importe ou tu vas
Pour moi tu resteras
Toujours celle qui aura
Eté là à chacun de mes pas
Pour m’entourer de tes bras
Une aide , une épaule
sur laquelle m’appuyer
Comme une mère
Tu as su me guider
Bien plus encore que celle
Qui se considère comme telle
Aujourd’hui je t’écris pour te dire ma sœur
Combien tu as une place dans mon cœur
Peu importe ce que l’on peut dire de toi
Tu seras toujours pour moi
Ma grande sœur
Un guide et un modèle
Pour toujours éternelle
Une aide, une épaule
Sur laquelle m’appuyer
Comme une mère
Tu as su me guider
Bien plus encore que celle
Qui se considère comme telle
Reste telle que tu es
Ma sœur adoré
Car ceux qui ne t’aiment pas
Ne te mérite pas
Je sais que tu es sincère
Que tu es notre lumière
Merci ma sœur
D’avoir de l’or dans le cœur
Merci pour tout ça

Ta mère vit ces derniers soupirs


Ta mère vit ces derniers soupirs
Et tu n’est pas là prés d’elle
Tu souffres mais elle reseta immortelle
Au creux de ton cœur et de tes souvenirs
Ta maman se meure
Et tu ne peux que la laisser s’en aller
Tu veux encore rêver
Mais elle sera à jamais la lueur
Qui guidera tes pas
Même dans l’autre monde
Elle fera la ronde
Pour que tu continue le combat
Ta mère vit ces derniers soupirs
Et tu voudrais souffrir avec elle
Mais tu t’es éloignée hirondelle
Tu as volé de tes propres ailes
Elle sais que tu es avec elle
Car quand tout s’arrêtera
Elle ne pensera qu’à toi
Et elle continueras à vivre dans l’au-delà
Pour toujours guider tes pas

Florian

Florian
Tu es mon petit ange
Un peu étrange
Tu es si beau
Que je ne trouve pas les mots
Je t’aime mon neveu
Et je vais faire un vœu
Que ta vie sois belle
Que tu ne connaisses que la beauté du ciel
Ou que tu sois
Je serais toujours ta tata
Même à l’autre bout de la terre
Je retrouverais ta lumière
Pour t’aider si tu as besoin de moi
Je serais toujours là
Ou que tu sois

Ils ont oubliés


Ils ont oubliés qu'ils s'étaient aimés
Qu'ils avaient eus des petits bébés
Ils ont finis par se disputer
Sans penser à ceux qui les voyaient
Constamment s'entredéchiré
Ils ont oubliés qu'ils s'étaient aimés
Qu'ils avaient eus des petits bébés
Ils se sont séparés
Et on finit par ne plus se parler
Mais ont-ils pensé au mal de leurs enfants ?
Qui ne comprennent pas pourtant
Ils se sont aimés
Pour aujourd'hui ne plus se parler
Aujourd’hui vous vous sentez floués
De n’avoir plus de parents unis comme ils l’étaient
Aujourd’hui vous voulez retrouver
La douceur d’un vrai foyer
Avec un père, une mère
Mais tout est parti en poussière
L’absence d’un père ou d’une mère
Et vous vous retrouvez sans repères
Ils ont oubliés qu’ils s’étaient aimés
Qu’ils avaient eus des petits bébés
Ils se sont aimés
Pour aujourd’hui ne plus se parler

Les enfants de ma sœur

Refrain :
Ce sont les enfants de ma sœur
Ils m’ont donné le bonheur
Ce sont mes neveux
Et que brillent leurs yeux

Mes petits choux , mes petits loups
Que j’aimerai jusqu’au bout
J’espère les voir grandir
Et ne les voir jamais souffrir

Je les aimerai à jamais
Je les aimerai
Même si ils sont loin de moi
J’aurais toujours la foi

Que leur vie soit bien plus belle
Et qu’ils deviennent exceptionnels

Au Refrain

Je les aime avec toute ma chaleur
Et toute ma douceur
Que leur vie soit belle
Et que pour toujours dans le ciel

Brillent leurs étoiles au firmament
Eux qui sont si attachants
Parfois ils font des bêtises
Mais ce sont de vrais gourmandises

J’aime mes neveux
Et que brillent leurs feux
Ce sont comme mes propres enfants
En espérant qu’ils brillent au firmament

Au Refrain

Ils sont comme ceux que je n’aurais
Peut-être jamais
Malgré l’amour que j’ai pour toi
J’ai peur que tu ne m’aimes pas

Chaque fois que je les voit
J’aimerai avoir des enfants à moi
J’ aimerai avoir des enfants de toi
Tellement je pense à toi x 2

Mes neveux que j’adore

Mes neveux que j’adore
Et qui je l’espèrent seront plus forts
Que toute la cruauté du monde
Qui est bien trop profonde
J’espère qu’ils auront une belle vie
Ainsi que plein d’amis
Quand je les vois
J’aimerais tant avoir des enfants à moi
Des enfants de toi
Je les aime tellement
Comme si c’était mes propres enfants
Mes neveux que j’adorent
Et qui je l’espère seront plus forts
Que toute la cruauté du monde
Qui est bien trop profonde
Bien sûr ils font des bêtises
Mais ce sont de vrais gourmandises
Parfois ils ne sont pas sages
Mais on étaient pareils à leur âge
Quand je les vois moi
C’est plus fort que moi
J’aimerais qu’ils soit à moi
Qu’il soit de toi
Mes neveux que j’adore
Et qui je l’espèrent seront plus forts
Que toute la cruauté du monde
Qui est bien trop profonde

Mon Thomas


Mon Thomas
Si tu es loin de moi
Je serais toujours là
Tu es mon filleul
Tu ne seras jamais seul
Si tu as froid
Je te couvrirai
Si tu ne sens pas bien
Je t’emmènerai
Voir un médecin
Si tout vas bien
Je serais heureuse pour toi
Si tu as besoin de moi
Je serais là à la seconde
Même si tu vivais au bout du monde
Je serais là pour toi
Car tu es le fils de ma sœur
Et tu fais parti de mon cœur
Tu es comme mon fils
Et je t’aimerais toute ma vie
Toute ma vie où que tu soit
Je serais là si tu as besoin de moi

Si tu avais été mon père

Je t’aurais aimé éperdument
Tu aurais pour moi et maman
Déplacé des montagnes
Fait soulever les mers
Sur un autre hémisphère
Tu m’aurais donné les plus beaux trésors
Mais ton amour aurait valu de l’or

De ma plus tendre enfance
Jusque dans mon adolescence
Tu m’aurais donné tout ton amour
Sans entrave jour après jour
Tu aurais été là sans jamais faillir
Tu aurais tout fait pour m’empêcher de souffrir
Jusqu’au jour ou je t’aurais dit je l’aime
Et tu m’aurais dit vas –y sans problème

Pour que je vive à mon tour
La joie de voir grandir jour après jour
Un merveilleux enfant
Pour que je conjugue le verbe aimer à tous les temps

Si tu avais été mon père
J’aurais été très fière

Si tu avais été mon père
J'aurais cru en mon avenir
Car tu ne m'aurais pas fait souffrir

Si tu avais été mon père
Je n'aurais pas vécu l'enfer
Je n'aurais pas été en colère

Si tu avais été mon père
Tu m'aurais aimé
Comme mon père ne m'a jamais aimé

Si tu avais été mon père
J'aurais été très fière

Parce que tu aurais été le plus fort
On n'aurait peut-être eu des désaccords

Mais tu n'aurais pas été violent
Tu m'aurais juste fait comprendre lentement

Si tu avais été mon père
J’aurais été très fière
Autant qu'une fille puisse être fière de son papa
Si tu avais été mon père

Si tu pouvais

Refrain
Si tu pouvais arrêter de nous faire souffrir
Si tu pouvais arrêter de nous détruire
Si tu pouvais seulement nous aider
Si tu pouvais seulement nous aimer

Au lieu de ça tu gueules, tu cries
Toute la journée sans t’arrêter
Au lieu de ça du tapes, tu frappes
Juste pour nous corriger

Tu nous fait mal
Mais te rends tu comptes qu’un jour
Ça nous sera fatal
Arrête-toi pour toujours

Je t ‘en supplie

Au Refrain

Arrête toi de t’habiller en femme
Et habille toi en homme
J’ai besoin d’un père
Pas d’une tapette

J’ai besoin d’un père
Et pas d’une femmelette
J’ai besoin d’une personne qui croit en moi
Pas de quelqu’un qui m’enfonce

J’ai besoin d’une personne qui croit en moi
Pas de quelqu’un qui me déteste

Au Refrain

J’ai besoin d’amour
Pas de coups
J’ai besoin d’amour
Pas d’un fou

Je sais, je devrais être heureuse
Au moins ,j’ai un père
Je sais, je devrais être heureuse
Même si c’est le pire père

Je n’ai pas le droit
De vouloir qu’il meure
Je n’ai pas le droit
De vouloir être né ailleurs

Au Refrain

Et pourtant ailleurs
J’aurais été aimé
Et pourtant ailleurs
J’aurais pas été désespéré

Thomas

Thomas
Mon rayon de soleil
Ma merveille
Mon espoir d’une vie plus belle
Mon rêve d’éternel
Mon amour de neveu
Aux si jolis yeux

Toujours plein de bêtises
Et adorant les gourmandises
Je t’offre ce cadeau
Avec ces mots
Pour te dire combien je t’aime
Et que tu n’aura jamais de problème
Si je suis loin de toi
Tu seras toujours avec moi
Et je serais toujours là
Je serais toujours ta tata
Il suffira d’un appel
Pour que j’accours en une seconde
De l’autre bout du monde

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Tom Tom

Tom Tom
Tu es mon neveu
Mon filleul
Je t’adore
Tu me donnes
Tout ce que les autres
Ne me donnes pas
Toi, j’espère que personne
Ne te feras connaître
La méchanceté
La cruauté
J’espère
Que tout iras bien
Pour toi dans la vie
Peut-être un jour
Tu connaîtras
La méchanceté
La cruauté
J’espère que ce sera
le plus tard

Tu es le grand-père


Tu es le grand-père que je n’ai pas
Tu es le père que j’aurais aimé avoir
Tu es l’ami que je n’ai plus
Tu me redonnes espoir
Tu me tends la main
Alors que mes problèmes ne sont rien
A coté des tiens
Je ne te connais pas
Et pourtant tu es déjà tout ça pour moi
Quand tu liras ce poème
Tu pleureras sûrement
Et je te dirai que ce poème
C’est la vérité vraiment
Que tu es pour moi un papy
Et bien plus qu’un ami
Que grâce à toi je continue à rire
Et je recommence à vivre
Je ne te connais pas
Et pourtant tu me raconte ta vie
Comme si on s’était rencontrés tout petits
Tu me fais confiance
Avec toute ta souffrance
Tu es le grand-père que je n’ai pas
Tu es le père que j’aurais aimé avoir
Tu es l’ami que je n’ai plus
Merci à toi cher papy
D’être là merci

Tu peux faire ce que tu veux

Tu peux faire ce que tu veux
Tu peux dire ce que tu veux
Rien ne changera
Tu nous perdras
Tu nous as déjà perdus
Tu nous as perdus
Le jour où tu as levé la main sur nous
Le jour où tu es devenu fou
Jamais tu ne nous as aimés
Tu n’as fait que nous détesté
Aujourd’hui on ne dit plus « papa »
Parce que tu ne nous as pas pris dans tes bras
Aujourd’hui on ne dit plus « maman »
Parce qu’elle n’a jamais défendu ses enfants
Vous voulez qu’on vous respecte
Mais après tout ça nous insupporte
Vous nous demandé l’impossible
Vous avez trahi la bible
D’oublier des souvenirs à jamais gravés
Qui font de nous des enfants brisés
Brisés par un père fou allié
Qui ne se remet pas en question
Qui croit qu’il a toujours raison
Qui ne se rends pas compte
Que les erreurs du passé
L’éloignerons à jamais
De nous et de ses petits-enfants
Car on a peur qui s’en prenne à eux
Qu’ils les frappent comme il nous a frappés
Ça jamais tant qu’on sera vivants
Il ne les touchera pas
Il ne les frappera pas
Car ce sont des pierres précieuses, notre or
Et jamais, jamais il ne touchera un cheveu d’eux
Ou alors faudra passer sur notre corps

Ils voulaient te donner la vie


Ils voulaient te donner la vie
Pour t'aimer toute la vie
Ils voulaient avoir un petit bébé
Pour le soigner et l'élever
Parce qu'ils s'aimaient
Ils se sont séparaient
Et tu restes là sans comprendre sans savoir
Te demandant pourquoi ils ne s'aiment plus
Et tu veux croire
En un petit espoir
Retrouver ta famille perdu
Retrouver l’amour déçu
Retrouver ton père
Retrouver tes repères
Ils voulaient te donner la vie
Pour t’aimer toute la vie
Ils voulaient avoir un petit bébé
Pour le soigner et l'élever
Et tu continue à vouloir
Retrouver et revoir
Ceux dont tu as besoin
Qui sont partis loin
C’est comme une partie de toi
Que tu pleures à chaque fois
Ils voulaient te donner la vie
Pour t’aimer toute la vie
Ils voulaient avoir un petit bébé
Pour le soigner et l'élever

Je vivais dans un désert

Mes parents m’ont fait souffrir
Je n’ai que des mauvais souvenirs
Heureusement il y avait ma sœur
Tout un océan de douceur
Il y avait mon frère
Et je vivais dans un désert
Un désert d’amis et d’amour sur cette terre
Aujourd’hui toujours dans ce désert
Je vis l’enfer
Sans amour
Depuis toujours
Je ne vis que pour mes neveux
Et je fais le vœu
Qu’il vive leur vie
Sans mépris
Et qu’elle soit bien plus belle
Et qu’il deviennent exceptionnels
Et je vivais dans un désert
Un désert d’amis et d’amour sur cette terre
Je n’ai pas d’amis
Ou si peu ils sont tous partis
Comme si je n’était rien
Comme si je n’était pas bien
J’aurais tout fait pour en avoir
Mais je perds espoir
Et je vivais dans un désert
Un désert d’amis et d’amour sur cette terre

Sait-il

Sait-il qu'il te fait pleurer
Sans arrêt
Sait-il qu’il te manques
Sait-il qu'on ne peut pas vivre sans père
Que tu perds ta lumière
Que tu perds tes racines
Au fin fond des mines
Sait-il que tu manques d'un peu de toi
parce qu'il n'est pas là
Sait-il que sans lui tu as comme un vide
Qui peut pousser au suicide
Sait-il qu’il te fait que son absence
Est une telle souffrance
Sait-il que tu rêve chaque soir
De le revoir dans un ultime espoir
Sait-il que tu as peur tout le temps
De ne pas le voir avant longtemps
Sait-il qu’il te fait tout ça
Alors que tu veux le serrer dans tes bras
Encore une fois
Et passer du temps avec lui , lui parler tout bas
Et pouvoir rire et lui dire ces mots
Sait-il que son absence est un poids
Dont tu ne te remettras
Que grâce à la présence de tes amis
Qui seront toujours ici